Infos et entraide au sevrage des benzos : RESERVE AUX ACTIVISTES INFORMATIONS PSYCHOTROPES ET MEDICAMENTS, SEVRAGE DES PSYCHOTROPES, ENTRAIDE, LUTTE CONTRE LES PRESCRIPTIONS DE PSYCHOTROPES, INFORMATIONS SANTE, INFORMATION DES VICTIMES, MEDICAMENTS DANGEREUX... |
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| Sevrage du lexomil... pas bien du tout... | |
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Auteur | Message |
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crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mar 31 Déc - 18:07 | |
| Hello friends,
Bon, bon, bon... Je viens de passer sur les posts des uns et des autres afin de prendre de vos nouvelles et je prends le temps de vous laisser une tite bafouille... J'ai lu que pour certains tout est calme, pour d'autres bien moins et pour quelques uns(unes) c'est la quille et c'est tant mieux... Et pour certains nouvellement post sevrés qui en bavent encore, gardez espoir, tout vient à point à qui sait attendre (je sais c'est nul comme formule mais le mieux va arriver c'est certain et au fond de vous vous le savez et le plus dur est fait, ouf...)
Je n'ai pas eu bcp de temps ces derniers jours entre le boulot, les créas, Noël chez un beau-fils, 3 jours sur Paris avec bcp de marche et hop boulot dès le retour... Il n'y a guère que demain que je sois "libre" (ouf) et comme j'ai travaillé ce jour, c'est chéri qui me prépare un tit réveillon tranquilou (et j'ai interdiction de cuisine)... trop cool...
Voili voilou...
Concernant mon sevrage je dois avouer que j'ai allongé le palier d'une semaine et je n'ai donc pas fait de diminution le mardi 24/12 mais aujourd'hui mardi 31/12 et suis passée donc de 7.70ml à 7.30ml (pppfff)... Je pense que je ne m'en sens pas plus mal... Je ne vais pas continuer comme ça car sinon en 2030 j'y serais encore mais qui va doucement va sûrement dans certains cas...
Petit message pour Régine, Merci pour tes mots si réconfortants... Je pense que toutes et tous, à un moment donné, nous perdons nos repères parfois déjà si fragiles et en passe de changer... Alors je mets (j'essaie en tous cas) de plus en plus de choses en place garder voire retrouver la confiance... merci encore Régine... Joyeux et doux réveillon pour ce soir...
Petit message pour Nad, Bah oui nous sommes nombreux(ses) à nous sentir parfois en décalage voire limite aux portes de la perte de la raison et ça passe, ça passe... J'espère que tu auras passé de jolies fêtes et que cette rencontre s'avère, hum hum, disons positive (yesssssssssssss)...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mer 1 Jan - 7:07 | |
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| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Dim 5 Jan - 12:00 | |
| Bonjour, Avant toute chose je vous souhaite à toutes et à tous Une merveilleuse année 2014en espérant de tout coeur qu'elle vous sera bénéfique, vous emmènera vers là où vous le désirez, dans la sérénité tant que faire se peut et dans la joie tant que possible et bien entendu avec la santé... Toutes et tous ici avons décidé d'aller vers un meilleur ; nous avons décidé de nous sevrer de molécules qui nous rendaient autres ; nous avons décidé en toute conscience de nous défaire des benzos et autres anti-dep : nous avons donc décidé d'un changement de cap dans nos vies respectives et nous devons nous en féliciter bien que parfois (souvent) cela se fait dans la douleur, les doutes, les peurs... Mais pour aller vers le mieux... Nous avons décidé, VOUS avez décidé de changer de destination, vous avez changé de train en cours de route et j'aime à croire que nous ne déraillerons pas, que nous ressentons parfois et ressentirons encore des secousses lors de tournants mais nous ne déraillerons pas parce que nous sommes, VOUS êtes dans un compartiment solide et que chaque compartiment de ce train est occupé par des personnes qui ont décidé de faire la même route, que nous sommes telle une ribambelle de personne se tenant par la main et que L'UNION FAIT LA FORCE... Voilà ce que je vous souhaite pour 2014 : une bonne route vers une belle destination...
En tous cas nous ressentons parfois des secousses désagréables et nous avons alors besoin de l'avis des autres... J'ai fait une nouvelle diminution mardi dernier (le 31) pour passer de 7.70ml à 7.30ml (toujours des diminutions de 5%). J'avais allongé mon palier d'une semaine, c'était donc un palier de 1 mois (peut-être un peu trop) car ce n'est pas le grand top du top depuis lors... Depuis quelques je me sens de plus en plus nerveuse pour devenir carrément désagréable depuis hier... des envies d'exploser... je ne sais pas comment expliquer, juste que je me sens totalement à cran, prête à m'emporter pour rien du tout, je suis très très nerveuse. Je me sens comme une pile ou plutôt comme être passée du 200V au 380V!!!!!!!! Comme mon palier était d'un mois, serais-je entrée en tolérance vers la 4ème semaine? cela existe t'il aussi avec les anti dep comme les benzos? Je ne sais que faire? et que penser? Juste que c'est très désagréable d'être comme ça, tout m'énerve et c'est vraiment peu de le dire... Autrement je vois bien que les angoisses sont de plus en plus rares, que je reprends vraiment et réellement ma vie en main et c'est bien, que mon sommeil est toujours et encore peuplé de rêves et que bien souvent je suis aussi fatiguée le matin au réveil... J'aimerais juste comprendre et savoir quoi faire pour cette nervosité X1000 car je sais qu'au fond il n'y aucune raison (autour de moi) d'être comme ça... Cela vous arrive t'il et que faites vous? merci les amis... Bon dimanche... Chris2 | |
| | | Mabea
Messages : 1137 Date d'inscription : 16/12/2012 Age : 65
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Dim 5 Jan - 23:26 | |
| Hello Christine, Pour commencer, je te souhaite ainsi qu'à tous sur ce forum, du mieux !! évidemment. Et bien que j'en sois encore au sevrage anxio, je voulais te dire que je me sens déjà toujours très nerveuse, comme tu le dis : une pile. Limite irritable, inquiète de je ne sais quoi. Sans raisons. C'est quasiment mon quotidien. Mais en même tps, pour certaines activités ou tâches, je dois me forcer parce que la motivation me manque, bien qu'étant speed. Je pense vraiment que c'est cet excès de "vigilance" dû au sevrage qui nous maintient dans cet état. Moi je ressens comme quelque chose qui me dérange sans cesse, comme si je ne pouvais pas vraiment être reposée, tranquille. Un stress latent. Presque jamais de lâcher prise sauf vers le soir. C'est épuisant. Et parfois, j'ai des "coups de barre" soudains au point qu'en voiture parfois, je dois m'arrêter. Voilà, je ne suis pas certaine que mon expérience te serve étant donné que ça n'est plus le même sevrage mais en même tps, le résultat est peut-être similaire. Et ça m'aura permis de témoigner de ce que je ressens.
Bises à toi et ... marche, marche, ça !! ça me calme et je crois me souvenir que ça te plait. | |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mar 7 Jan - 8:28 | |
| Coucou Mabea, Merci pour ton témoignage et oui je vis la même chose et c'est usant cette impression que qq chose nous dérange sans cesse, ne jamais se sentir reposée, ce stress qui est là, tjrs... Gggrrr Malheureusement je ne peux pratiquement pas marcher en ce moment car très prise chaque jour ou presque avec cette dame atteinte de la maladie d'Alzheimer que je garde du matin au soir ( ) et cela me manque, enfin bref... La nervosité est tjrs là et se trouve malheureusement accompagnée d'une baisse de moral style "à quoi bon???" Aïe aïe aïe aïe aïe... En tous cas Marie, c'est vrai que ce n'est pas le même sevrage vu que j'ai fini le benzo en mars dernier, mais vois-tu tout doit se regrouper, se croiser ou je ne sais quoi mais force est de constater que les symptomes se ressemblent bien souvent... Je sais que certains pensent que le sevrage AD est bcp plus facile que celui des benzos et cela me peine car non ce n'est pas plus facile, ni limpide, ni simple...Certaines personnes peuvent ôter jusqu'à 10% d'un benzo alors que ce n'est, je crois, même pas envisageable avec l'AD. Enfin, rien n'est simple, certains autres se seront sevrés rapidement sans trop de bobos, d'autres sur du très long terme en souffrant comme des bêtes... Je crois qu'il y a, oui, une trame à suivre mais qu'ensuite c'est à nous de tisser, de nous faire notre petit bout de chemin selon nos ressentis... Mais parfois aussi on se sent désarmés et je le suis en ce moment... j'essaie pourtant, en général, de ne pas trop m'écouter, de passer outre, d'aller de l'avant... Et j'ai beau parler dans mes voeux de train vers une nouvelle destination et que nous n'allons pas dérailler, j'ai bien peur parfois de dérailler totalement, de commettre l'irréparable, de chercher lamentablement le pourquoi du comment de cette existence, de ne plus trouver de sens à quoi que ce soit... Je t'embrasse, Chris2 | |
| | | Mabea
Messages : 1137 Date d'inscription : 16/12/2012 Age : 65
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Jeu 9 Jan - 0:30 | |
| Christine, C'est encore moi parce que je ressens ta grande souffrance en ce moment et ta lassitude. Ta dernière phrase est la pensée que j'ai très souvent eue et qui me traverse l'esprit de temps à autres encore. C'est ce qui m'arrive de pire et que l'on ose à peine aborder : ce découragement tel qu'on doute de garder le courage de vivre ce qu'on vit. Tant que j'ignorais à quoi c'était dû, ce sentiment était constant. Et puis, depuis que j'en connais la raison, la bataille est terrible, et cette pensée horrible revient mais je m'oblige à la zapper très vite : chose difficile. Je ne sais pas comment t'aider concrètement, mais je t'envoie ce petit message de réconfort, même si c'est peu ! A un moment où j'étais comme toi, vous m'avez écrit, et j'ai ressenti une énorme compréhension, de l'amour en quelque sorte et ça m'a aidée. En lisant je me disais aussi "à quoi bon ?" et au fur et à mesure, des larmes coulaient sur mon visage et je me sentais réconfortée. cette émotion a réussi à chasser une fois de plus cette idée négative qui m'envahissait. Mais la lutte est tellement difficile ! Je suis émue et touchée par ton message. Tu es tellement sensée, sensible, volontaire. Ne laisse pas cette pensée t'envahir !! Elle n'est pas notre alliée et nous sape notre motivation. Elle s'incruste dès que possible et nous nuit. Je sais bien que les discours sont faciles, mais je n'ai que cette arme pour t'aider, et te montrer ma compassion.
Bises à toi Christine, et tout plein de tendresse.
Marie
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| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Jeu 9 Jan - 14:32 | |
| Marie, Je te remercie beaucoup pour ce nouveau message en cette période plus difficile... J'imagine aisément ce que tu peux ressentir en toi quand ces pensées négatives arrivent parce que oui la bataille est rude parfois... Et quand ces passages à vide reviennent (car ils partent en général), je me dis immanquablement que cette fois-ci il va avoir ma peau, je vais flancher car parfois l'impression de n'être là pour rien ni personne, l'impression de ne ressentir que du vide est tellement grande que... waouh... passer outre est très difficile... Il faut alors s'accrocher à je ne sais quoi en attendant que la vague passe et ouf on respire un peu... Mais parfois le creux de vague est tellement profond, j'ai l'impression que cet état devient mon état habituel jusqu'à ce que je n'aie plus la force de me battre... Cette pensée "horrible", comme tu l'exprimes si bien, est tellement présente depuis quelques jours que je ne sais plus quoi faire... Alors je ne sais pas si je vais remonter cette vague mais il y a encore un petit peu d'espoir, là, au fond de moi, qui me dit :"ça va aller mieux, garde la tête haute, avance"... Et rien que d'écrire cela me fait monter les larmes aux yeux... parce que parfois c'est si difficile... je me sens lamentable de ressentir tout cela, je me sens coupable en même temps, et fatiguée, lasse de tout ça... J'en viens même à me dire que peut-être, moi qui n'ai jamais été dépressive avant ces traitements, je le suis maintenant et profondément et que sans cet AD c'est le °°°°°°° assuré et comme je le baisse, les pensées négatives arrivent au galop... Alors bien sûr je n'en parle à personne sauf ici sur ce forum (et heureusement car sinon...)... Je ne peux délibérément pas demander à mon compagnon de porter cette souffrance, ni à personne d'autre... Ici je pense que ce qui rend "l'épanchement" ou la "confession" (je ne sais comment dire) plus facile c'est que le virtuel est une formidable aide, on sait qu'on écrit à des personnes, à d'autres personnes qui comprennent mais en même temps on est seuls devant son écran et c'est tellement plus simple, grâce à des petites touches, de dire tout ce que l'on ressent... Je ne vais pas non plus aller voir mon médecin car immanquablement il va "penser" que j'ai BESOIN de ce traitement, me dire que je suis sur un terrain dépressif... Mais au fond, je me demande du coup s'il n'aurait pas tort... je sais que le doute est notre ennemi durant un sevrage mais comment faire??? Je ne sais plus... Et maintenant oui les idées négatives sont là... Oh et puis je suis fatiguée de tout cela... Cela me fait peur mais en même temps ce serait un tel soulagement... Et je m'en veux d'écrire cela ici car à toi, à vous non plus je n'ai pas le droit de d'écrire cela... Alors j'attends encore un peu que la vague disparaisse mais pour combien de temps? Autrement Marie, je voulais quand même répondre à ton post, concernant tes sentiments ressentis parfois envers ton compagnon... Parfois ces sevrages prennent tellement de place en nous, on y met tant et tant d'énergie, on a une telle bataille à mener, qu'il n'y a plus bcp de place pour autre chose, même pour l'amour... Parfois aussi je me suis sentie indifférente, vide d'émotions et aussi lunatique avec pas bien le matin, moyen l'après midi et un grand mieux le soir... Bizarrement cela s'est estompé car les émotions reviennent je te l'assure... Bon du coup je les trouve maintenant parfois trop présentes les émotions mais bon, au moins elles sont là... Alors juste te dire que ce que tu ressens est normal. Normal aussi que cela t'inquiète mais plus tu vas t'éloigner des benzos, plus les émotions émoussées vont réapparaître, et il y aura plus de place pour ceux qui t'entourent... Allez, je dois malgré tout aller au boulot... Bonne fin de journée... Merci encore Marie, Bises à toi, Chris2 | |
| | | pierrette
Messages : 3127 Date d'inscription : 14/06/2011 Age : 54 Localisation : Rhône Alpes
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Jeu 9 Jan - 18:24 | |
| Christine,
Waouh, comme je suis désolée de lire et d'entendre ta douleur. Je me sens extrémement démunie face à tous cela et d'un autre côté, je me sens aussi le devoir de te dire que ce n'est que transitoire. J'ai connu une telle souffrance et elle a duré 3 ans... J'ai cru ne jamais me relever et parfois, j'ai voulu rester à terre. Trop de souffrance, pas assez d'éclairci, trop peu d'amélioration... Et pourtant, même en touchant le désespoir, je sentais qu'il me fallait encore aller chercher plus loin une force pour continuer ma douloureuse route. En touchant le fond, j'ai machinalement senti que mes pieds donnaient une impulsion pour remonter. Le doute, cet horrible doute qui nous freîne sans arrêt, comme une petite voix abjecte qui ne peut s'empêcher de nous faire tourner en bourrique. Il faut IMPERATIVEMENT se battre contre lui. Il n'amène que la peur et l'angoisse.
Tu dois aller chercher en toi, ces dernières forces que tu posséde au plus profond de toi. Ne te laisses pas happer par le doute ou le discours de ceux qui te diraient que tu es dépressive. Toi, seule le sait au fond de toi. Et tu ne l'es pas...
Ces molécules sont de vraies poisons qui chaboulent litteralement notre chimie cérébrale, nous faisant croire en permanence que nous devenons fous. Ce n'est pas le cas, ces poisons nous induisent en erreur. Tout n'est que leurre. Accroches-toi à cela.
Courage, ce n'est qu'une mauvaise vague qui va finir par partir. Continues à y croire, car la guérison est au bout du chemin...
J'espère te lire, plus combative dans les prochains jours. Je sais que c'est dur, mais je sais aussi que l'on en sort.
Je t'embrasse
Pierrette | |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Sam 11 Jan - 11:35 | |
| Bonjour à toutes et à tous,
Merci Pierrette pour ces mots sur mes maux... Je n'ai pu répondre avant car je travaillais de jeudi soir à hier soir... Aïe aïe aïe, non ce n'est pas facile... Et si pour toi cela a duré 3 années, bah je dis bravo car je ne sais pas si je pourrais tenir si longtemps...
J'ai tellement et tellement envie de VIVRE pleinement ces années qui sont devant moi... Et c'est si déstabilisant de se sentir si démunie, de se sentir si "bipolaire" avec ces brusques changements (un jour ça va, un jour ça va pas - une semaine au nirvana et une semaine dans le plus profond des puits)... Et comme ça dure on se demande si ça ne devient pas notre nature profonde...
Avec ce dernier sevrage je touche quand même souvent le fond. C'est d'autant plus déstabilisant que depuis la fin des benzos et quand même aussi le début de ce sevrage AD, je sens bien toutes ces émotions émoussées qui sont revenues, toute cette envie qui est là, l'empathie qui se fait plus présente, l'envie d'échanges, de vie... Se retrouver comme on a pu être AVANT (il y a plus de 20 ans pour moi) alors on se dit "youpiiieee" et en même temps ces creux de vague qui sont parfois si DOULOUREUX... Bizarrement j'ai l'impression que chaque creux est plus profond alors comment faire?
Oui Pierrette je vais chercher au fond de moi, je ne fais que ça... - Le yoga que j'ai pratiqué à l'automne n'était pas à la hauteur que ce que j'avais pratiqué sur Caen quand j'y habitais et àaprès chaque cours au moins 3 jours de douleurs cervicales... - Alors je me suis mise au Qi Gong - Taï Chi, j'y vais tous les lundis de 19h à 20h, je me force parfois mais je ne céderais pas à la paresse et j'y vais, j'y vais... - Cela fait 3 mois maintenant que je n'ai pas touché une cigarette et je tiens le coup. - Plus jamais de plats préparés, bcp de bio, je fuis le glutamate et autres excipients - Plus de cafe, juste du thé uniquement le matin après c'est tisanes anti stress - Cure de magnésium marin et oméga 3 en ce moment (ça va si je prends les omégas à distance de l'AD)
Alors tu vois je fais le maximum mais je sais c'est vrai, je ne pratique plus la cohérence cardiaque par manque de temps, je ne fais plus de relaxation au coucher par flemmardise je crois, et je n'arrive pas à lâcher prise, je pense sans cesse, sans cesse et ça n'aide pas...
Toujours des nuits peuplées de rêves que j'essaie de décortiquer et je pense y arriver un chouillat... toujours le même scénario : des routes qui s'entrecroisent, un chemin difficile à trouver, des autoroutes inaccessibles, des arrêts dans un champs près d'une route... Et aussi bcp de portes, soit des portes battantes qui ne font que battre, soit de grandes portes de château à double battants et je ne vois que rarement ce qu'il y a derrière, soit un château ou je veux travailler pour aider des gens mais le directeur a fermé toutes les portes et je ne trouve rien pour travailler... Alors je me dis que si mon inconscient martelle sans les mêmes images, c'est qu'il y a un message à recevoir...
Enfin bref, j'espère juste que ces creux de vague ne soient pas si difficiles, si profonds, qui font si peur... Mon Dieu, dans ces cas là, je n'aspire qu'à une chose, c'est une cure de sommeil, ou ne plus avoir rien à penser... Lâcher prise... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Sam 11 Jan - 11:56 | |
| Coucou Christine ça me désole de te voir mal comme ça .. J'espère de tout cœur que cette vague va vite s'estompé .. Du moins je te le souhaite de tout cœur ! Je n'ai pour ma part jamais pris d'AD à long terme. Une seule fois, sur une prise de 2 mois, j'ai tout arrêté d'un seul coup. En gros je n'en voyais pas l'utilité et suivant les recommandations du forum ! Donc je ne connais pas trop les effets de sevrage sur les AD. Je pense qu'il faut aussi en faire un sevrage lent, le plus doucement possible. Surtout si la molécule a été prise pendant fort longtemps ! Ne te décourage pas, tu vas y arriver ! En attendant, je vois que tu as déjà bien avancé et c'est une belle victoire Profites des moments ou tu ne travailles pas pour te reposer, c'est important! Courage christ, tu vas y arriver, j'en suis persuadée Je t'embrasse Amicalement Nad |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Ven 17 Jan - 9:11 | |
| Hello les amis, Les jours passent vite... Depuis dimanche soir j'ai alterné les nuits ou les gardes de 12h dans la journée, nous voilà vendredi et je n'ai rien vu... Mais ouf c'est le week-end... La vilaine vague s'estompe, ça fait trop du bien... En fait, ce qui est embêtant c'est, pour ma part, de ne pas réussir à me dire quand ça arrive que ce n'est qu'une mauvaise passe... Et là, je m'adresse plus particulièrement aux "filles" : je suis en pré-ménopause et bien que les règles se fassent plus rares, je constate que le SPM existe encore bel et bien. Un SPM avec des désagréments que je ne connaissais pas niveau moral et nervosité. Et comme mes régles sont devenues très irrégulières, impossible de savoir si c'est le moment du SPM ou non. Et là, j'aurais dû me poser aussi la question avec cette vilaine vague car j'ai mes règles depuis dimanche (alors que ça fait des mois qu'elles n'avaient pas duré aussi longtemps...)... Et du coup la vilaine vague s'estompe, même les problèmes de rétention d'eau au niveau des jambes ça a été le top cette semaine... - Est ce que, peut-être, le SPM se fait plus présent et plus "violent" durant un sevrage? - Connaissez vous un/des remède(s) naturels pour estomper ce SPM ?(je fais déjà une cure d'Oméga3 et de magnésium) En tous cas c'est la barbe ces variations hormonales qui s'ajoutent au sevrage... Je file vous lire. Bonne journée, Chris2 | |
| | | cg59
Messages : 436 Date d'inscription : 25/04/2013 Age : 45 Localisation : nord
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Ven 17 Jan - 10:08 | |
| Bonjour Christine Il me semble que je ne suis jamais intervenue sur ton post donc moi c'est caro 34 ans et en post sevrage Lysanxia 9 mois E n ce qui me concerne le problème de SPM a vu le jour lors de ma prise yoyo de benzo et ne me quitte pas malheureusement... Je n'avais jamais eu de problème à ce niveau là pourtant mais depuis le sevrage c'est une horreur! Moi cela commence à l'ovulation soit 14 jours apès les règles et cela se calme seulement quelques jours après celles-çi. Cela me laisse peu de répit , et chaque mois c'est pareil , vagues plus ou moins fortes... Contractions musculaires omoplates-trapezes, problèmes estomac, intestins, je suis énérvée , trés irritable , quelques symptômes de sevrage reviennent également mais moins forts , je me demande à chaque fois si je fais marche arrière, c'est déstabilisant... Je ne sais pas combien de temps ce problème va persister mais je sais que plusieurs post sevrés sont embétées avec ça Courage Christine , cela va bien s'estomper et finir par partir... Moi je consomme beaucoup de fruits séchés , des amandes , du poisson gras .. pour trouver du magnésium et tout ce dont on a besoin pour ne pas prendre de "complémemts". Audrey prends du nigari aussi il me semble pour aider à cette période , il faut essayer de se ménager et d'éviter le stress pendant cette sale période Bonne journée Caroline | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Ven 17 Jan - 10:20 | |
| Coucou Christ Moi je n'ai plus de problème de SPM. Dernièrement en ressortant mes analyses sanguins qui datent de 2012, je suis bel et bien ménopausé à 100% et c'est tant mieux. Sinon tu parlais de produits naturel dont un que je connais et que j'ai pris pendant pas mal de temps "onagre huile vierge capsule"... Je ne s'ai pas si cela est bon pendant le sevrage, mais c'est un traitement qu'il faut prendre du 10ème au 28ème jour du cycle. Normalement il faut l'associer avec la vitamine E naturelle et cela agit sur le moral. Je l'ai déjà testé. Les résultats ne sont pas visible de suite, il faut que tu fasses une cure. Demande dans un magasin bio, parapharmacie, ils te conseilleront. Bonne journée Nad |
| | | Mabea
Messages : 1137 Date d'inscription : 16/12/2012 Age : 65
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mer 22 Jan - 19:18 | |
| hello Christine, Contente de lire que tu ressens un mieux et merci pour ton mess sur mon post. En effet quand tout va à peu près bien, on se jure qu'on se souviendra que c'était passager, et on rit presque de nous même et quand vient la méchante mauvaise vague, hé bien, toujours même panique, même peur, même mal être, quasi même incapacité de faire face ... Et tu as tout à fait raison aussi quant aux moments plus "noirs" très difficiles à gérer et accepter. Parfois c'est tellement profond qu'on est face à nous et très démunis. A certains moments, comme tu le dis si bien, je pense que j'ai trouvé le moyen d'avancer "paisiblement", et tout à coup, la recette ne fonctionne plus pour le moindre petit truc qui vient me perturber. Je me demande toujours jusqu'où, jusqu'à quelle intensité va aller ce "noir" que je subis, et c'est terriblement effrayant. Je perds pieds et j'ai peur de "me noyer". Tant que j'ai le sentiment de maîtriser à peu près, ça passe. Et quand je suis submergée par ces moments très difficiles, je perds mes moyens. Et à ces instants, je survis, je fais une chose après l'autre, et me force à garder une seule pensée et en zapper d'autres. J'essaye tant bien que mal de garder le cap mais ... quel challenge. Et je m'épuise en ayant en plus l'impression de ne pas vivre de moments agréables. Et puis .... grand bonheur ... l'apaisement, et même l'envie qui pointe son nez, sérénité. Bref, on surf vraiment sur les vagues, c'est le cas de le dire. Bises à toi et ... une fois de plus, tu as émergé !!!! Marie | |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mer 5 Fév - 9:41 | |
| Coucou tout le monde, Quelques nouvelles au passage... Non non je ne vous oublie pas Côté post sevrage benzo, le mois prochain cela fera une année que j'ai dit adieu au lexomil... Côté sevrage de l'AD, je suis en plein dedans, tjrs avec mes diminutions de 5% toutes les 3 semaines soit maintenant 6.9ml au lieu des 10ml de septembre... Je n'ai pas terminé qui va doucement va sûrement Côté moral parfois en baisse voire très en baisse, je me suis aperçue que c'était bcp plus lié au SPM qui se présente de façon démultipliée depuis la préménopause. Et dire que je n'avais jamais connu le SPM jusqu'à il y a peu... Mais je pense vraiment que c'est plus ça qui me rend si mal parfois (même si le sevrage AD s'y mélange) car dès que mes règles arrivent, le moral revient, la rétention d'eau disparait, j'ai bcp plus d'énergie... Bref, j'ai dû voir un angiologue qui voit que tout va bien côté circulation tant sanguine que lymphatique et que c'est bel et bien lié aux hormones et il me préconise de revoir mon gynéco pour une prise d'hormones : ce a quoi je suis totalement réfractaire... Et bien que ce ne soit pas le sujet sur le forum, l'une de vous a t'elle eu des hormones durant la phase de préménopause. Qu'en penser? Il faut dire que depuis l'arrêt benzo et le début du sevrage AD, je fuit comme la peste tout traitement qui ne soit pas naturel, et encore.... D'ailleurs Nad, j'ai commandé le SPM600 en pharmacie, je verrais bien... Voili voilou... Bien sûr côté stress, anxiété; petites angoisses diverses, je ne suis pas sortie d'affaire et dès que ça na va pas fort, je tâche de me détendre, de pratiquer la cohérence cardiaque (trop rarement je sais) et d'utiliser des HE : - HE de lavande vraie dans huile de noisette sur le plexus solaire et intérieur des poignets Et depuis quelques jours (because anxiété généralisée) HE de camomille : 2 gouttes dans un peu de miel, 2 à 3 fois par jour sous la langue... mais bon sang qu'est ce que c'est fort, je garde le gout des heures... Qu'en pensez vous? (pour celles et ceux qui connaissent les HE) Je vais de ce pas à un entretien d'embauche, je vous tiens au courant... Merci, à plus tard... Chris2 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mer 5 Fév - 13:12 | |
| Merci pour les nouvelles cricri je commençais à m'inquiéter ! Bon ça à l'air de se passer pas trop mal dans l'ensemble. Sinon pour ton RDV d'embauche, tu vas garder une seconde mamie lollllll !! Comme d'habitude je plaisante et tu me connais Allez bon après midi bises nad |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mer 12 Fév - 12:39 | |
| Hello la compagnie, Comment se porte la planète des pré-sevrés, sevrés et post-sevrés??? Perso, je passe, je lis, je compulse, je réponds parfois, j'écris mais que je le trouve calme le forum en ce moment... Avant toute chose, j'aurais aimé avoir l'avis de Pierrette... ou Audrey... (ou autre personne qui s'y connait un tant soi peu en HE) - crisbiquinqua a écrit:
- Bien sûr côté stress, anxiété; petites angoisses diverses, je ne suis pas sortie d'affaire et dès que ça na va pas fort, je tâche de me détendre, de pratiquer la cohérence cardiaque (trop rarement je sais) et d'utiliser des HE :
- HE de lavande vraie dans huile de noisette sur le plexus solaire et intérieur des poignets
Et depuis quelques jours (because anxiété généralisée) HE de camomille : 2 gouttes dans un peu de miel, 2 à 3 fois par jour sous la langue... mais bon sang qu'est ce que c'est fort, je garde le gout des heures... Qu'en pensez vous? (pour celles et ceux qui connaissent les HE) Mise à part cela, ça continue d'aller pas trop mal ma foi... Je pense que depuis que j'ai compris que mes grosses baisses de moral et ces temps de grande nervosité sont plus dûs au SPM qui s'amplifie X 100 (voire 100) depuis quelque temps, je prends les choses avec plus de philosophie... Because la ménopause va finir par être vraiment là et installée et ouf! terminé, fini, basta... Car pour ce qui est de mon dernier sevrage AD, je sais que j'en ai encore pour un sacré bout de temps et je pense que je n'aurais pas du tout supporté ces périodes de réelle déprime, d'anxiété et etc avec idées noires tout le temps du sevrage... Je continue tranquilou avec des baisses de 4 ou 5% toutes les 3 semaines... J'en suis donc à 6.7ml et bien que le chemin soit encore long, je suis fière de ne plus être aux 10ml de septembre... Et peut-être encore plus fiérotte de me dire que le mois prochain (en mars 2014) cela fera un an "d'abstinence" aux benzos et c'est pas rien après plus de 20 ans de prise... Bon ben voilà quoi... Juste que de jours en jours je me vois redevenir celle que j'étais avant avec l'expérience et l'âge en plus... Je me vois secouer les puces aux copines qui continuent de prendre ces "merdes" car bon sang que la liste des "drogués" sur ordonnance est longue, très et trop longue... Hier encore je sermonnais (gentiment mais très sérieusement) une amie en tachant de lui faire prendre conscience qu'elle se fait plus de mal que de bien (2 barrettes entières de lexo au coucher sans compter tout ce qui est avalé dans la journée) j'en frissonne car avec du coup l'envie de rien le matin (elle se recouche dès que ses enfants sont partis à l'école) et le festival du grand n'importe quoi le reste de la journée (et j'en ai mal pour elle), et un jour ça va mieux alors elle arrête tout pour évidemment se casser la margoulette peu de temps après et elle recommence de plus belle!!!!!!! alors j'essaie tant que faire se peut de lui faire prendre conscience, les plus si maigres, les moins si nombreux, l'effet pervers de tout cela, enfin vous imaginez... Je m'entendais parler et me disais en même temps :"mais qui parle là???" eh bien oui c'était bien moi (j'ai du mal à me "reconnaître" parfois (mais positivement)) et à chaque fois je termine en lui disant "bon ben t'es que tu sens l'envie voire le besoin d'arrêter, fais moi signe que j'te briefe et n'arrête pas tout d'un seul coup comme tu le fais... Je ne peux pas me dire que j'ai arrêté ces cochonneries, continuer ma p'tite vie tranquilou et voire les autres se faire du mal sans réagir ou agir quand c'est possible... ce n'est pas possible... à plus tard, Bonne journée Chris2 | |
| | | Mabea
Messages : 1137 Date d'inscription : 16/12/2012 Age : 65
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Mer 12 Fév - 21:11 | |
| Coucou Christine, Contente de voir que ça roule à peu près !!! Et tu as raison en ce qui concerne le SPM parce que pour moi, c'était encore le cas il y a 6 mois, et maintenant, c'est plus paisible !!! (depuis 6 mois, plus rien donc je pense que la ménopause est là). Et quand on accepte ou que l'on connait les raisons de tous ces maux, c'est déjà une bonne chose. Pour ma part, j'ai ma vitesse de croisière où tout est un peu morose mais tant que ça n'est pas invivable, je le supporte. (au début j'avais tout le temps tendance à comparer avec ce que j'étais avant, c'est à dire toujours la pêche, très joviale, positive ... alors c'était très difficile). Voilà pour les petites nouvelles, parce qu'effectivement, c'est bien calme sur le site. Bises à toi et continue comme ça, "gentiment" !!!
Marie | |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Sam 15 Fév - 10:21 | |
| Coucou à tous, Merci Marie pour ton msg et contente de voir que pour toi aussi "ça va"... Mais pourquoi morose cette vitesse de croisière??? Bon, et comme un jour ne fait pas l'autre, ce n'est pas la grande forme... Trop bizarre... Depuis quelques jours j'avais comme une sensation de mauvaise digestion, un peu comme des nausées... Depuis avant hier c'est encore pire, avec comme la sensation d'avoir le diaphragme bloqué, sensation nauséeuse sans envie de vomir, sensation d'avoir envie d'éructer (je m'excuse pour toutes ces explications...) et une hypersalivation très très souvent comme juste avant de vomir, trop bizarre... Hier soir j'ai terminé le boulot à 18h, mon chéri avait pris sa soirée et hop petit restau et j'aurais donné cher pour sortir vite fait dudit restau, j'étais pas bien, je n'avais pas faim, je n'ai pas profité de la soirée... Et cette nuit, réveil vers 5h du mat comme souvent depuis qq temps, sensation de diaphragme bloqué bien présente et une méga crise d'angoisse est arrivée, comme jamais depuis bien longtemps... J'ai essayé de respirer tranquilou, me suis dit que peu importe, fallait que ça passe et l'angoisse est partie... (ouf)... Mais là, cette sensation de diaphragme bloqué est tjrs là, avec hypersalivation, envie d'éructer mais difficile... Je ne sais si cela peut-être dû au sevrage... En tous cas, je m'aperçois souvent que, bien que j'aille bien moralement, je suis tendue de partout et parfois, je l'avoue, je me dis qu'un petit quart de lexo me détendrait waouh... Merci à vous... Bonne journée Chris2 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Sam 15 Fév - 13:21 | |
| Bonjour Christine Je te met un passage du professeur Ashton : Les crises d'anxiété. Les crises d'anxiété peuvent apparaître pour la première fois durant la période de sevrage même si certaines personnes ont une très grande expérience avec ces crises. L'actrice Glenda Jackson, qui n'utilisait pas des benzodiazépines, les décrivait ainsi: "Mon Dieu, ces crises d'anxiété". Vous croyez que vous allez mourir; votre cœur bat si fort que vous pensez qu'il va exploser. Vous étouffez et il semble que vous ne pouvez plus respirer et tout ceci est accompagné par des tremblements et de secousses affreuses ainsi que par une sensation de froid intense" (Sunday Times Magazine p. 15, October 17, 1999). Ces crises sont les caractéristiques d'états d'anxiété et sont le résultat de troubles de l'hyperactivité centrale et périphérique du système nerveux. Surtout les centres qui sont normalement concernés par les réactions relatives à la peur et à la fuite face à des situations d'urgence. Les centres du cerveau qui contrôlent ces réactions de peur ont été minimisés par les benzodiazépines et peuvent être suractivés au moment du sevrage des benzodiazépines.. Aussi épouvantables qu'elles soient, les crises d'anxiété ne sont jamais fatales et ne durent habituellement pas plus de 30 minutes. Ce qui est mieux, c'est qu'il est possible d'apprendre à faire des exercices afin de les contrôler. Des approches variées telles que des techniques de relaxation, des exercices respiratoires parce que plusieurs patients hyperventilent, un entraînement afin de développer des habilités pour contrôler l'anxiété, une thérapie cognitive, des exercices physiques, des massages et du yoga aident les patients. Apprendre à contrôler une crise d'anxiété est une habilité qui s'améliorera avec l'entraînement et sur laquelle on doit travailler soi-même. Cependant, les crises d'anxiété (tout comme d'autres symptômes de sevrage) posent un défi lorsqu'elles apparaissent à des moments inappropriés et hors de chez soi. Dans de telles circonstances il est important que vous teniez bon, que vous résistiez à l'impulsion de vous enfuir. Le Dr Peter Tyrer suggère la stratégie suivante si un grave symptôme de sevrage telle qu'une crise d'anxiété apparaît alors que vous poussez un chariot dans un supermarché: "Prenez des grandes respirations lentes et profondes afin de bien faire pénétrer l'air profondément dans vos poumons au lieu de seulement dans le haut de votre cage thoracique." "De cette façon, vous remarquerez que vos bras et vos jambes se relaxent tellement que le blanc de vos jointures de doigts n'apparaît plus alors que vous vous agrippez à la barre du chariot." "Ne bougez plus jusqu'à ce que vous sentiez la tension quitter vos mains. À chaque inspiration profonde, vous devriez sentir une réduction de la tension et en le faisant, vos symptômes s'amoindriront ou disparaîtront." Peter Tyrer, How to Stop Taking Tranquillisers, Sheldon Press, London 1986, p.63. Le fait de découvrir qu'une crise d'anxiété peut être contrôlée, sans l'aide d'un comprimé, accroît la confiance en soi, tout comme le développement de nouvelles stratégies pour vivre avec le stress qui est la clé du succès du sevrage d'une benzodiazépine. Habituellement, les crises d'anxiété disparaissent au bout de six semaines de sevrage. Anxiété généralisée, crises et phobies. Il y a plusieurs techniques de médecine douce pour aider les gens qui souffrent d'anxiété. Quelques-unes de ces techniques sont listées ci-dessous. Il faut se rappeler que nous ne pouvons ici décrire toutes les techniques en détail et que nous n'en mentionnons que quelques-unes. Aucune connaissance obligatoire de ces techniques n'est nécessaire pour arrêter de consommer ces tranquillisants mais elles peuvent aider certaines personnes lors de périodes plus difficiles. (1) Thérapies psychologiques Thérapie du comportement Vise l'apprentissage de nouveaux comportements face à une mauvaise réaction vis-à-vis une situation donnée. Une relaxation progressive des muscles (qui réduit la tension des muscles et l'anxiété). Respiration par le diaphragme (plusieurs personnes anxieuses souffrent d'hyperventilation).Bon courage Nad |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Sam 15 Fév - 19:40 | |
| Merci beaucoup Nad pour ces mots du Pr Ashton... Je connais bien les crises d'angoisse... Enfin, je les connaissais, c'est vrai que cette nuit ça m'a prise au dépourvu car ça faisait vraiment très longtemps... Pour autant je ne suis pas mécontente car elle est passée toute seule alors qu'il y a encore un peu plus d'un an je prenais automatiquement 1/4 de lexomil... et en même temps je ne comprends pas trop ce qui se passe... Merci en tous cas... Côté diaphragme bloqué c'est tjrs pareil... Bizarre... Moins d'hypersalivation aujourd'hui mais toujours comme ces besoins impérieux d'éructer, comme seulement cela pourrait rendre le diaphragme plus souple et pourtant non... J'ai essayé l'HE de camomille (2 gouttes dans une cuillère de sucre sous la langue) et ça m'a aidée un peu je pense mais si peu Et l'HE de lavande vraie hier au coucher en massage sur le plexus solaire, l'intérieur des poignets... Bon, allez, je file vous lire les uns les autres... Bonne soirée, Chris2 | |
| | | pierrette
Messages : 3127 Date d'inscription : 14/06/2011 Age : 54 Localisation : Rhône Alpes
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Sam 15 Fév - 20:16 | |
| Christine,
Ce désagrément que tu décris, je l'ai souvent vécu ! Et, il m'arrive encore de le vivre aujourd'hui en moindre en post sevrage. C'est comme une sorte de nausée latente qui est là mais qui est bizarre. Moi, aussi j'éructe souvent dans ces cas là, et cela me soulage sur le moment. Deux trucs : l'huile de menthe poivrée dans une cuillère de miel et de l'eau chaude ou 2 gouttes de gingembre sur un sucre. Pour moi, cela me soulage et je me sens moins "oppressée". Je n'ai par contre pas vraiment la sensation de diaphragme bloqué mais j'ai la sensation d'être à l'étroit dans ma cage thoracique. Cela passe tout seul, sans que je fasses quoi que cela soit. Comme tout le reste d'ailleurs !
Pour les angoisses le matin, c'est très fréquent, elles sont sans doute en lien avec le taux de cortisol qui chute au petit matin. Je ne suis pas sujette aux attaques de panique mais, j'ai connus les matins angoisse pendant longtemps. Un autre truc, prendre de la vitamine C et du magnésium le soir. Et puis, sinon, respirer et respirer comme tu l'as fait.
Ah que c'est pénible tout cela, non ! Mais t'inquiètes cela va passer comme tous le reste. Je te souhaite une belle soirée et un beau dimanche.
Pierrette | |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Sam 15 Fév - 23:31 | |
| Pierrette, Ouf! une personne qui a connu ces désagréments... Je vais essayer l'HE de menthe poivrée ça c'est sûr, oh que oui (pour le gingembre c'est aussi de HE dont tu parles?) parce que je n'apprécie pas du tout cet ennui... Ces nausées latentes qui sont là, cette hypersalivation comme avant de vomir alors que je ne vomis pas, des remontées parfois comme si le "clapet" restait ouvert et puis comme cette impression que le bas du diaphragme est un clapet qui oublie de s'ouvrir et se refermer et se bloque... et ces envies d'éructer qui soulagent si peu... Aïe aïe aïe... Qui a dit que les sevrages et post sevrages seraient un long fleuve tranquille? Personne? Mince alors... Tu parles de vitamine C et de magnésium le soir... Mais le matin la vitamine C non? Je prends actuellement du SPM 600 dont m'avait parlé Nad, c'est un mélange d'huile d'onagre, d'Oméga3, de magnésium et de vit B6... Merci pour ces infos Pierrette... Je t'ai laissé un msg sur ton post "post sevrage" Bon dimanche à toi également Je t'embrasse Bises, Chris2 | |
| | | crisbiquinqua
Messages : 416 Date d'inscription : 06/04/2013 Age : 57 Localisation : Basse-Normandie
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Jeu 20 Fév - 8:17 | |
| Coucou les amies, Ce n'est pas la grande forme et je pense que c'est dû en partie au SEVRAGE : - Toujours cette gêne au niveau du diaphragme et de l'estomac avec genre nausées, rots parfois, reflux gastro oesophagien qui me gênent la nuit, bref pas top. Je me suis procurée hier de l'HE de menthe poivrée, pas encore essayé mais ce matin oui... je vais voir. - Le cerveau qui REBOUILLONNE un peu bcp, je pense sans cesse et pas que des pensées super drôles évidemment mais quoi faire? J'ai l'impression de ne pas arriver à me poser dans ma tête, je n'arrive pas à lâcher prise, à me détendre - Une IRRITABILITE qui semble vouloir s'installer et rester en ma compagnie alors je m'énerve pour un rien, je ne supporte rien ou pas grand chose et je m'aperçois bien que je suis une vraie pile et aussi un vraie peste notamment avec mon compagnon qui, je trouve, a une patience d'ange (pour combien de temps?) - Ces REVEILS MATINAUX, immanquablement vers 5h 5h30 du mat et impossible de me rendormir... comme ce matin, comme hier aussi et les autres jours depuis 1 semaine environ... - Les douleurs articulaires et musculaires qui semblent vouloir être de la partie, surtout les cervicales et les épaules qui entraînent des maux de tête... Alors ces symptomes PRIS UN A UN, je gère en général pas trop mal, je me dis que ça va passer... Si ça passe pas je me fais violence... Mais là c'est tout en même temps... et difficile à gérer, je ne sais plus par quel bout prendre... J'ai fait des calculs d'apothicaire hier, et je sais d'ores et déjà qu'en décembre 2014 j'en serais à environ 3ml de déroxat (à ce jour 6.7ml) donc sûrement pas fini avant juin 2015 (et encore)... Je me dis bien que tout ces symptomes sont dûs au sevrage mais quand tout semble vouloir réapparaître en même temps à plus tard, Chris2 | |
| | | Mabea
Messages : 1137 Date d'inscription : 16/12/2012 Age : 65
| Sujet: Re: Sevrage du lexomil... pas bien du tout... Jeu 20 Fév - 23:15 | |
| Coucou Christine, Je vois que tu galères en ce moment. Tes symptômes ressemblent encore une fois aux miens mis à part les problèmes gastro que je n'ai pas. C'est certain que ce sont des symptômes de sevrage : je suis irritable, agacée surtout par mon compagnon, (souvent sans raison valable). Cerveau qui ne se met jamais au calme et au repos, douleurs articulaires, je mets plusieurs choses en route en ne sachant plus trop où j'en suis, perturbée par ces idées qui m'envahissent. Sentiment d'être à 100 000 volts, ou bien des gros coups de barre soudains (souvent vers 13h et ensuite vers 17 h). Je ne peux pas me poser et me détendre sauf le soir. Et je ressens comme un voile de tristesse ou mal être quasi omniprésent. Parfois je réussis à lisser tout ça et gérer, et dès qu'il y a une petite contrariété, tout ça explose et le contrôle est difficile à rattraper. Je te dis tout ça, non pour me plaindre mais pour que tu saches que même si c'est difficile à vivre, cela fait partie du sevrage. Je me suis bien accroché avec mon ami mardi soir, et du coup, j'étais encore plus mal et ça a déclenché un mal être et des symptômes physiques encore plus forts que j'ai eu du mal à calmer. Et j'étais nettement moins positive ! et plus vulnérable. Et je pense en plus que les symptômes de sevrage se ressemblent que ce soit AD ou anxio. Je pense que tu passes peut-être les moments les plus difficiles parce que ton corps est en train de s'habituer au sevrage, et qu'après, ce sera un peu plus serein. En tous les cas, chaque mise en route pour moi a été délicate (sevrage somnif et ensuite anxio). Bon, en plus, je sais que tu "m'ouvres la voie". Courage Christine, et pense à ce que tu as déjà fait !!! c'est mieux que penser à ce qu'il te reste à faire. Bises à toi et le meilleur w end possible pour toi. | |
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