sevrage brutale depuis début avril (alprazolam et seroplex).

bonjour,
elise 29 ans

suite à un début de dépression en 2009 ( d'après mon médecin) (la veille perte de motivation soudaine au boulot et le lendemain matin je suis tombé en larme nerveusement pas possible d'aller travailler du coup). Du coup medecin et debut traitement .
depuis je l'ai suivi jusqu'a cette année mais en diminuant progressivement. En parallèle je fais de la psychohérapie qui m'a beaucoup aidé je pense même si c'est faussé par la benzodiazepine.

En décembre dernier, je vais bien et du coup mon medecin me dis d'arrêter mon traitement comme ça : ayant eu déjà une petite experience de sevrage physique d'une semaine suite à un traitement d'un mois que j'ai arrété d'un coup, je savais que je devais y aller doucement mais ne sachant pas que la façon de proceder ètait si minutieuse , j'ai fait à ma façon un peu n'importe comment je dois dire.
jusqu'en début d'avril dernier (1/2 comprimé seroplex 1 journée sur deux et 1/2 comprimé alprazolam 0,25mg matin et soir) : le 9 au matin je me réveille et grosse crise d'angoisse avec vomissement de mon petit déjeuner (j'en avis déjà fait 2 ou 3 auparavant que je ne pensais pas être du a la benzodiazepine a ce moment là et là aussi d'ailleurs). j'ai ressenti ça comme un declic et j'ai décidé de tout stopper d'un coup ne voulant plus prendre ces merdes! Mais voila je travaillais ce qui à fait diminuer mes angoisses jusqu'à ma semaine de vacances fin avril ou j'ai vécu 5 jours d'angoisses physiques pas possibles : pas faim frisson transpiration, boule dans le ventre diminution de l'energie, cloué au lit...malgré cela j'ai réussi à aller retravailler car motivé. Ensuite est venu la psychologie ( peur de tout! ) ou j'ai l'impression de ne plus être moi mais une autre personne avec des idées noires , envie de me suicider pour ne plus souffrir, de me débarrasser de mes proches (horribles) ... enfin tout ce qu'un être humain peut imaginer! c'est l'enfer pour moi qui est une sensible de nature . On croit devenir fou.
Ca s'attenue avec le temps mais je doute de temps en temps sur mon bien être mental! je n'étais pas comme ça avant!
aujourd'hui j'ai refait une crise angoisse (peur de ne pas pourvoir assumer la vie) avec humeur dépressive , pleurs .
ce n'est pas tout les jours c'est par crise maintenant et je passe par toute les peurs (de la mort, de la solitude, de la vie, de perdre mes proches) qui sont un peu tous liés quand même.
Je ne veux pas reprendre ces médocs : quand je pense que mon medecin m'a prescrit du lyxansia (que je n' ai pas pris)suit à ma grosse crise d'angoisse de 5 jours comme seule réponse à mon problème. Là j'ai bien vu qu'elle n'était pas assez informée et du coup j'ai de la colère envers les médecins qui peuvent être résponsables eux-même de notre mal. Si j'avais su j'en serais peut_être pas là aujourd'hui a me demander qu'elle va être mon avenir!! si j'en ai un

là on est au mois de juillet et je me dis que j'ai fait le plus dur (j'espère) car mon traitement n'a duré que 1 an 1/2 environ sans jamais augmenté les doses.
j'ai besoin de vos conseils . merci

bonsoir élise et bienvenue sur le forum d'entraide au sevrage

Comme tu as du le constater avec les témoignages du forum, certaines victimes n'ont pas de symptômes de sevrage aux benzos (20%) mais ont des symtpômes de sevrage aux ads.
Pour d'autres c'est l'inverse (environ 30% n'ont pas de symptôme de sevrage aux ads).
Et pour d'autres encore, ils doivent subir les deux !
Peronne n'est égale face aux drogues dangereuxes qui nous sont prescrites.

Dans ton cas il serait bon de savoir de quelle sevrage tu subis les symptomes ???
Benzos, ads ou les deux ?

Saches cependant qu'un sevrage brutal auguemente de façon importante la possibilité d'un syndrome prolongé de sevrage.

http://syndromeprolongesevrage.wordpress.com

Cependant si l'on est exposé génétiquement à cela, il n'y a hélas rien a faire...mais cela ne concerne qu'environ 12 % des vcitimes.

Tu as donc deux possibilités :
Soit c'est supportable pour toi et tu patiente que cela passe. (sache que tu as la possiblité de demander un arrêt maladie comme nous tous ici)
Soit c'est difficelement supportable et alors il faut reprendre la drogue ou les drogues qui provoquent ces symptômes et apres stabilisation en faire un sevrage très lent.

http://sevragebenzodiazepine.wordpress.com

http://sevrageantidepresseur.wordpress.com

Ton médecin, comme les notres, est une personne très dangereuse par ces prescriptions, son silence sur la forte dépendance à ces saloperies et ses mauvais conseils pour le sevrage.
Ceux qui disent quelque chose nous répondent : "si l'on disait la vérité, personne n'en voudrait !"....

à bientot

michel

Bonjour Elise,

Sois la bienvenue sur le forum d'entraide au sevrage.

Comme le dit Michel, si les gens étaient mieux informés sur les effets dévastateurs des médicaments psychiatriques, personne n'en prendrait.

Cela fait deux mois que tu as stoppé brutalement la prise de ces produits et ce que tu ressens est malheureusement très courant après l'arrêt. Comme le propose Michel, tu peux soit patienter en attendant que les symptômes de sevrage se dissipent, mais il faut que tu t'en sentes la force, soit tu peux reprendre un peu de ces produits et dans ce cas, il faudrait savoir lequel est à l'origine de tes plus gros symptômes, ce que tu ne pourras savoir qu'en reprenant un des deux et voir si tes symptômes diminuent.

A mon avis, la première solution va mieux te convenir étant donné la lucidité dont tu fais preuve face à ce qui t'arrive. Tu sembles t'être déjà bien informée sur ces produits et tu sembles aussi être très à l'écoute de ton corps (tu as su très rapidement que ces médicaments ne te convenaient pas).

Pour les crises d'angoisses dues à la prise puis à l'arrêt des médocs, sache qu'il existe des méthodes non médicamenteuses pour les vaincre. Donc si elles ne partent pas au bout de quelques temps, tu ne seras pas obligée de prendre des médicaments psychiatriques pour en venir à bout.

J'ai remarqué une chose, c'est que lorsqu'on a pris des psychotropes et qu'on les a arrêtés, notre cerveau semble comme hyperréactif à toutes sortes de substances alors qu'il ne l'était pas avant. Comme toi, je me suis retrouvée avec des symptômes d'angoisse terribles après l'arrêt assez brutal des médocs. Ces angoisses et ces peurs étaient bien sûr des symptômes de sevrage, mais pas seulement. J'ai remarqué qu'en ne consommant plus de caféine, d'aspartame et de monosodium glutamate (E621), mon niveau d'anxiété avait fortement diminué. Je pense sincèrement que la prise de médocs psys et leur arrêt sensibilisent fortement notre cerveau et le fait réagir trop fortement à certains produits. Maintenant, c'est à toi de voir si cela te parle. Il faudrait aussi éviter l'alcool, la nicotine et toutes autres formes d'excitants pendant le sevrage et la période de post-sevrage.

Dernier point: tu dis être une personne super sensible, je te conseille vivement de lire le livre de Elaine N. Aron qui s'intitule. "Ces gens qui ont peur d'avoir peur; mieux comprendre l'hypersensibilité". Le titre n'est pas très bien traduit de l'anglais, car ce livre parle plus de la sensibilité que de la peur.

Voilà, je n'ai aucun doute concernant ton avenir, je suis certaine que tu en as un très beau qui t'attend.

Courage, les mois qui suivent l'arrêt des médocs sont durs, mais après cette période tout rentre dans l'ordre.
Prends bien soin de toi et ne te pose pas trop de questions existencielles pendant quelques mois.

Bonne journée,
A bientôt,
Carole

bonjour,
à 29 ans je suis en train de vivre un sevrage brutale ( j'ai arrété d'un coup)
j'enchaine le parcours yoyo (phase dépressive, angoisse, anxiété généralise...) et à chaque fois on y croit même si l'on se dit que c'est le sevrage. Dur, Dur, Dur

J'ai eu un peu d'aide de mon nutritioniste qui s'y connait dans les sevrages (a la limite de ses compétences bien sur car d'après lui physiquement je ne suis plus en sevrage mais il est conscient que psychologiquement c'est autre chose mais ça ne va pas plus loin ne l'ayant pas vécu). tout ça pour dire que par la micro nutrition et la façon de manger je peux jouer sur la dépression.

Mais pour le reste, j'aimerais me faire aider un peu plus : je ne veux plus d'aide de mon médecin qui est responsable de ce qui m'arrive mais j'aimerais en consulter un autre qui pourrait mieux connaitre ce problème.
Ou essayer des méthodes alternatives que vous auriez pu tester et qui soulage du moins le temps que ça revienne à la normal.
Je recherche également un autre psychothérapeute plus apte à m'aider car la mienne m'a montré ses limites à m'aider et j'avoue que ce n'était pas le moment là ou j'en avais le plus besoin.

Chez moi c'est beaucoup plus psychologique ma souffrance que physique bien que de temps en temps le physique refasse surface.

s'il vous plait j'ai besoin de soutien. de toutes les adresses possibles
Merci

Bonjour Jundi13,

Je vois que tu as fait un sevrage brutal.De quelle molécule? Que tu prenais depuis combien de temps?Mais maintenant,c'est fait.Donc à part ,la patience et une vie saine et équilibrée:alimentation,activités physiques et vie sociale.

Sachant que si tu as des moments un peu difficiles,ce sera peut être du à ce sevrage brutal,mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille et il est normal d'avoir des épreuves,des doutes ,du stress.Et si les drogues peuvent anesthésier ce phénomène,l'effet à plus ou moins long terme est dévastateur.

Il y a certainement des méthodes alternatives:sophrologie,accupuncture,Eft,la méthode geert,la magnétiseuse de mon village(je suis très sérieuse),le sport,le théatre....

De toute façon,tu as la solution!tu as déjà réussi à te débarrasser de ces "drogues" ,c'est une grande victoire et tu trouveras un sens à ta vie,un équilibre, qui te permettra de dépasser toutes tes souffrances.

A bientôt de tes nouvelles,amicalement,jundi13.Quel est ton prénom?

Dominique

Rebonjour Elise,

Je n'avais pas vu ton premier post.

Il faudrait tout regrouper dans le même,mais je ne sais pas faire.

peux tu quand même,repréciser les molécules(et le nom commercial) en mg/j et le temps que tu les as prises.Tu as arrêter quand exactement? En avril.?

Celà fait 2 mois à peux près .tu dois être en grande souffrance.Je pense que c'est du au sevrage,car comme tu le dis:"je n'étais pas comme celà avant".

Si je pouvais être près de toi,te parler,t'aider moralement et physiquement,je le ferai,c'est certain(dans la limite de mes moyens car si tu lis mon post ,tu pourras voir que ce n'est pas trop la forme moi non plus) .

Si,ce n'est pas tenable,Michel et d'autres ,je pense,te proposent de reprendre une dose de confort et de refaire un sevrage lent.

Mais,c'est difficille de donner des conseils,une chose est sure:ces médicaments sont dangereux et le sevrage doit être méthodique:très lent:

-10% de diminution max de la dose en cours sur des palliers de 1,2,3 semaines.
-Essayer de ne pas faire de yoyo.
-Prendre du recul % à ce que tu ressens,bien te dire que celà vient du sevrage:donc te protéger et protéger ton entourage.Tu seras hyper émotif et le moindre petit accident à gérer prendra des proportions envahissantes.

Autrement ,attendre,avec le temps celà va s'estomper ,effectivement en étant acteur de ta vie et trouver des méthodes pour sortir de cette souffrance.


tu appelles à l'aide,j'entends bien .Y a t'il quequ'un qui pourrait entendre cet appel auprès de toi .

Une des clèf du bonheur:c'est aussi la capaciter à endurer.

Et tu vois,personnellement,même quand je suis mal,c'est quand je peux apporter quelque chose à autrui que celà m'appaise.

bon,chacun son truc.

Tu en es ou dans ton travail?

Personnellement,je n'ai pas d'adresse à te donner,je n'en connais pas.Carole peut te proposer le méthode Geert pour lutter contre l'angoisse et toutes les peurs qui en découlent.Nicole ou milie,je crois suivent la méthode Eft.Le sport est aussi une solution.Je suis sure que tu vas trouver,mais n'hésite pas à venir nous parler

Donnes nous des nouvelles,Amicalement,Dominique

ah je ne voulais pas mettre ce message dans ce dossier mais dans sevrage en cours.

je m' appele elise.

Bonjour élise et bienvenue sur le forum

Je ne peux que t encourager comme Carole vers des médecines paralleles comme la sophrologie ou pourquoi pas l EFT

Nous savons bien que les effets secondaires d un sevrage n arrange en rien notre mental , mais si tu ne souffres pas trop physiquement ces méthodes peuvent etre une aide precieuse

Apres c est une question de finances (tu peux toujours regarder sur google pour l EFT)

Bon courage pour la suite

Bonjour Elise,

J'ai été interviewée sur les méfaits des antidépresseurs pour une émission de télévision suisse et les journalistes m'ont demandé de lire quelques extraits des messages laissés par les membres du forum.

J'ai donc lu quelques lignes te concernant, les voici:

j'ai l'impression de ne plus être moi mais une autre personne avec des idées noires , envie de me suicider pour ne plus souffrir, de me débarrasser de mes proches (horribles)

Elles sont extraites du premier message de cette discussion.

Pour garder ton anonymat, les journalistes ont proposé d'utiliser un nom d'emprunt (Annick), mais ils aimeraient savoir si tu n'as rien contre le fait que cet extrait de ton message soit cité à la télévision suisse dans un reportage sur les ISRS pour l'émission Temps Présent.

Merci de prendre le temps de réfléchir à ça.

Bonnes fêtes de fin d'année!!

Cordialement,
Carole