SEROPLEX : difficultés de sevrage

Bonjour à tous,
J'ai 60 ans et je souffre d'angoisses depuis l'âge de 32 ans. J'ai pris du TEMESTA pendant 23 ans à raison de 1mg le soir, 0,50 mg le matin et 0,50 mg le midi. J'étais très satisfaite de ce médicament qui m'a permis, malgré mes problèmes d'anxiété et d'angoisse, de faire face à des situations extrêmement pénibles tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel (entre autres harcèlement moral au travail), et ce sans aucun effet secondaire.
Toutefois, lorsque j'ai souhaité me sevrer de cette benzodiazépine j'ai réussi sans difficulté à supprimer les prises du matin et du midi en un mois, mais lorsque j'ai commencé à réduire la dose du soir j'ai vu réapparaître mes crises d'angoisse.
Mon médecin (qui avait déjà tenté à plusieurs reprises de me convaincre de prendre des antidépresseurs) a refusé de me represcrire le TEMESTA et m'a imposé le SEROPLEX sans me laisser le choix.
J'ai commencé le traitement en septembre 2005 à 10 mg par jour puis je suis passée au bout de quinze jours à 20 mg avec beaucoup d'effets secondaires au début (majoration de l'anxiété, fatigue, somnolence, nausées). J'ai pris 20 mg pendant 8 mois, puis avec l'accord de mon médecin je suis passée par paliers de quinze jours à 15 mg, 10 mg puis 5 mg, et ce sans aucune difficulté. J'ai pris cette dose de 5 mg pendant plus de quatre ans sans pouvoir me sevrer malgré de nombreuses tentatives de sevrage en coupant les comprimés de 5 mg en quatre. Les symptômes du sevrages sont épouvantables : vertiges, instabilité à la marche, fatigue et énervement, sifflements d'oreilles, sensibilité oculaire à la lumière avec éblouissements et éclairs lumineux, palpitations et tachycardies, suées, crises d'angoisse, sensations extrêmement désagréables dans la poitrine comme ce que l'on ressent lorsqu'il y a des trous d'air en avion, fatigue avec jambes molles et sensation de tête vide, nausées. Ces phénomènes se sont produits à chaque tentative de sevrage m'obligeant à revenir à chaque fois à la dose de 5 mg.
A l'automne 2010 en rentrant de vacances je me suis sentie très énervée avec de la tachycardie et des suées. Craignant une hyperthyroïdie mon médecin a procédé à des analyses et échographie de la thyroïde : les dosages hormonaux se sont avérés normaux mais des nodules froids ont été découverts. Toutefois une ponction a révélé que ces nodules sont bénins. L'attente des résultats avait naturellement majoré mes crises d'angoisse et mon médecin avait augmenté la posologie du SEROPLEX à 10 mg, j'ai pris ce dosage tout l'hiver dernier (hiver très mouvementé pour une personne anxieuse : agression à main armée en février !!!!). Fin mars, me sentant à nouveau en forme, j'ai souhaité revenir à 5 mg en passant par un palier à 7,5 mg ; au bout d'une dizaine de jours à 7,5 mg les symptômes de sevrage sont réapparus et depuis, malgré que je sois revenue à 10 mg, je me sens très fatiguée. Récemment j'ai refait une tentative pour revenir à 5 mg en prenant cette fois des gouttes : au bout de cinq jours à 9 gouttes (9 mg) les malaises sont revenus et depuis hier je prends à nouveau 10 mg. Je voudrais tellement réduire puis arrêter ce traitement qui me fait plus de mal que de bien : j'ai remarqué que depuis que je prends le SEROPLEX j'ai des troubles de mémoire que je n'avais jamais ressentis auparavant avec le TEMESTA ; en outre j'ai des nausées et je crains qu'à long terme ce traitement ne me déclenche des problèmes hépatiques car par le passé j'ai souffert d'une hépatite médicamenteuse après la prise de paracétamol qui m'avait été prescrit pour une grippe. Je précise que j'ai consulté un psychiatre et un homéopathe qui, comme mon médecin généraliste, considèrent le SEROPLEX comme une véritable panacée. Je ne partage vraiment pas leur avis et je pense que ce médicament est une véritable drogue qui entraîne non seulement une dépendance mais aussi une accoutumance car actuellement la dose de 10 mg ne me suffit plus pour me sentir bien. Merci de vos conseils car je ne sais plus à qui m'adresser pour être comprise.

bonsoir martine et bienvenue sur le fourm d'entraide au sevrage

Tu as parfaitement raison, les antidépresseurs sont des drogues dures très addictives ! pour une très large majorité de victimes.

http://dependanceantidepresseur.wordpress.com

et l'accoutumance, bien que très souvent nié par les médecins existe belle et bien.

C'est super d'être passé en gouttes pour le sevrage, cependant il faut que tu vérifies bien que 1 mg = 1 goutte car ce n'est pas du tout le cas pour tous les médicaments.

Si tu n'arrives pas a diminuer de 10% de la dose en cours (qui doit être le maximum dans tes diminutions), il faut que tu fasses des diminutions moindre, 5% voiir moins.

as tu lu les conseils se trouvant ici :

http://sevrageantidepresseur.wordpress.com

Il est vraiment important que tu en connaisse un maximum sur les drogues que l'on te prescrits et leurs sevrages.

http://antidepresseurs.wordpress.com

http://antidepresseurinefficace.wordpress.com/2010/04/18/fraude-scientifique-gwen-olsen-balance-le-morceau/

Nous sommes très nombreux ici a penser que les problèmes psychologiques ne devraient jamais être "soignés" avec des drogues inutiles mais dangereuses.
Je pense de plus que les antidépresseurs ne devraient jamais être prescrits pour autre chose que les dépressions extrémement sévères et pour une durée extrémement courte.

En ce qui concerne tes toubibs, il ne fait aucun doute que ces dealers ne vont pas critiquer les drogues qu'ils prescrivent...Ces escrocs sont tous les mêmes...


à bientot

michel

Bonjour Martine et bienvenue sur le forum d'entraide au sevrage.

Je pense que tu es à un stade où il va falloir faire des plus petites diminutions comme te l'a également dit Michel.

Combien de gouttes prends tu actuellement ? Est-ce que tu les réparties bien sur la journée afin que les symptômes de manque entre les prises soient moindre ?

Dans l'immédiat il faut te stabiliser pendant environ 3 semaines sans toucher à rien puis reprendre les diminutions. Il faudra peut être augmenter légèrement pour avoir le moins de symptômes possibles et repartir du bon pied ; il faudra également passer à des dilutions de gouttes. Est-ce que tu connais le principe ? Je reviendrai t'expliquer comment faire des 1/2 gouttes ou 1/4 de gouttes.

En attendant courage Martine et ne t'inquiètes pas nous allons t'aider.

Bon dimanche et à bientôt.

Bien amicalement.

Fanfan

Bonjour,
Je vous remercie de votre réponse.
Je complète mon message d'hier soir en indiquant que je ressens aussi les symptômes suivants avec le SEROPLEX : troubles du sommeil avec agitation notamment les jambes qui bougent sans cesse pendant mon sommeil, cauchemars extrêmement durs avec réveils en sursaut ; de plus j'ai en permanence tous les muscles tendus, crispés et douloureux.
En ce qui concerne le dosage des gouttes c'est bien 1 mg par goutte = c'est précisé dans la notice.
J'ai lu dans les conseils de sevrage que l'on peut fractionner les gouttes en les diluant dans une quantité d'eau dont on n'absorbe qu'une partie : cela me semble bien, encore faut-il pouvoir se procurer une seringue pour mesurer l'eau. Avant d'entamer mon flacon de gouttes, j'avais essayé de procéder en limant mes cachets avec une lime à ongles, je l'ai fait pendant quelques jours puis je suis passée aux gouttes en en supprimant une : malgré cela j'ai dû revenir à 10 gouttes car les symptômes étaient insupportables.
Je vais essayer d'approfondir la question et je réessaierai d'ici quelque temps : ce n'est pas la bonne volonté qui manque mais c'est vraiment très dur.
Je n'arrête pas de le dire à mon entourage pour faire passer le message : il ne faut absolument pas se laisser prendre à ce genre de traitement ; mais malheureusement quand on s'en aperçoit le mal est déjà fait.
Bonne journée et à bientôt.

bonjour martine

Les jambes qui bougent sans cesse pendant le sommeil sont un possible syndrôme des jambes sans repos.
Bien que l'on sache qu'une très large majorité des syndrômes des jambes sans repos soit d'origine iatrogène (provoqués par le médecin) en particlier par les antidépresseurs, je ne sais pas si cela est provoqué majoritairement par un effet direct toxique de la drogue ou par le sevrage.
Dans le premier cas cela doit diminuer en auguementant la dose de drogue.
Dans le deuximème cas cela doit être le contraire, ça doit auguementer quand on en prend plus.

bonne journée

michel

michel a écrit:

bonjour martine

Les jambes qui bougent sans cesse pendant le sommeil sont un possible syndrôme des jambes sans repos.
Bien que l'on sache qu'une très large majorité des syndrômes des jambes sans repos soit d'origine iatrogène (provoqués par le médecin) en particlier par les antidépresseurs, je ne sais pas si cela est provoqué majoritairement par un effet direct toxique de la drogue ou par le sevrage.
Dans le premier cas cela doit diminuer en auguementant la dose de drogue.
Dans le deuximème cas cela doit être le contraire, ça doit auguementer quand on en prend plus.

bonne journée

michel

Bonjour Michel, pourrais-tu me donner des sources pour cette information s'il te plaît ?

Merci

bonjour suzie

C'est indiqué un peu partout maintenant :


http://www.google.fr/search?q=antid%C3%A9presseur+syndrome+des+jambes+sans+repos&sourceid=ie7&rls=com.microsoft:en-US&ie=utf8&oe=utf8&redir_esc=&ei=yu0aTufLI8me-wbStIXYBw

un exemple :

Un certain nombre de médicaments peuvent provoquer le syndrome des jambes sans repos. Ce sont les médicaments contre les nausées et les vomissements (anti-émétiques) ceux contre les allergies (anti-histaminiques) et les antidépresseurs. Le syndrome des jambes sans repos peut également se manifester lors de l’arrêt de la prise de benzodiazépines (calmants et somnifères).

http://www.doctorette.info/maladies-neurologiques/excitation-dans-les-jambes

Et je déonseille bien entendu toutes les saloperies médicales toxiques prescrites dans ce cas par les toubibs.

La première cause de maladies et de morts étant les prescriptions médicales, ne l'oublions pas :

http://iatrogenie.wordpress.com

Rendre les gens malades et / ou dépendants afin de "fidéliser" la clientèle est le but premier de la médecine moderne.

http://medicaments.wordpress.com/2010/04/17/fraude-scientifique-gwen-olsen-balance-le-morceau/

"la santé des patients n'a aucune importance" comme le dit justement la docteur g Lanctot.

michel

Ok pour les sources, j'ai donc lu cette page : http://www.morphee.biz/article-402127.html

qui indique que :

Citation :

Dans la plupart des cas, il s’agit de formes idiopathiques. C'est-à-dire que l’on ne connaît pas les causes réelles.

Parfois, la maladie est familiale et sans doute génétique bien que les gènes responsables n’aient pas encore été identifiés. Mais dans certains cas, la maladie répond à certaines causes bien précises. Ce sont des formes dites « secondaires »

La grossesse, l’anémie par carence de fer et en vitamines, l’insuffisance rénale, le diabète, les troubles thyroïdiens, certains médicaments neuroleptiques, antidépresseurs… font partie des causes possibles d’une forme secondaire du SJSR.

Donc il n'est pas mentionné que comme tu le dis

Citation :

une très large majorité des syndrômes des jambes sans repos est d'origine iatrogène

En tout cas, dans mon cas il s'agit d'une forme familiale, qui a débuté pour moi dans l'enfance, donc plus de 25 ans AVANT que je prenne des psychotropes Et on peut en dire de même pour de nombreuses personnes D'ailleurs, pour moi les pires symptômes que j'ai eus (de jambes sans repos toujours) ont été pendant mes grossesses et pendant de fortes chaleurs. Toujours sans jamais avoir pris de psychotropes.
De même pour la dépression, qui n'est pas au départ causée par les médicaments qui ont bien pour but d'améliorer la vie du patient... Même si je concède que cela pose un certain nombre de problèmes par la suite.

Selon l'association d'une victime des SJSR plus de 60% de ceux-ci seraient du aux antidépresseurs.
Je pense que la quasi totalité des pseudo malaidies familliales ditent "génétique" ne sont du qu'a une réaction aux produits neurotoxiques qui ne sont hélas pas seulement dans les médicaments, mais aussi dans les vaccins, les pesticides, les insecticides...y compris dans le cas ou c'est la mère qui a été empoisonnée avant ou pendant la grossesse.
Nous avons tous un sytème d'enzymes différent commandé par notre cytochrome P450, mais la cause première n'est pas le fait de celui-ci, mais bien dans les saloperies toxiques que l'on nous colle de partout.

http://cytochrome.wordpress.com

Les drogues psychiatrique n'ont hélas aucun but d'amélioration de la santé des patients, informes toi...
Et pas auprès des abrutis sadiques et criminels ( http://medecincritique.wordpress.com )qui les prescrivent ou des labos qui les commercialisent....
Ces camisoles de forces chimiques ne sont destinés qu'a faire "fermer leurs gueule "aux victimes en leurs faisant croire qu'on les soigne....

"Les médicaments psychiatriques ne valent rien, et la plupart sont dangereux. Plusieurs causent des dommages permanents au cerveau, aux doses habituellement utilisées. Ces médicaments ainsi que la profession qui défend leur utilisation sont dangereux pour votre santé. "

http://www.antipsychiatry.org/fr-drugs.htm

"les médicaments psychiatriques, qui sont imprévisibles et extrêmement meurtrier ne guérissent rien, et au lieu de cela détruisent la vie de la personne qui les prend"

http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http://www.yourlawyer.com/articles/read/10436

Merci Michel pour ta réponse, je ne peux hélas pas être d'accord avec toi sur tous les points. Je ne crois pas vraiment à la "théorie du complot"...

Ce terme de complot utilisé uniquement par les médecins débiles n'a aucun sens.
C'est simplement de l'escroquerie, du grand banditisme de revendeurs de drogues, de dealers dangereux, du business de crapules à 500 millards de bénéfice.
Il suffit de regarder un classement de la dangerosité réelle des drogues qui met en première place les drogues médicales devant les drogues illégales.

http://droguesdependances.wordpress.com

http://drogue.sosblog.fr/Premier-blog-b1/Classifications-des-drogues-dures-appellees-psychotropes-b1-p45.htm

bonjour Martine,

Donc tu as pris du témesta pendant 23 ans:2mg/j?
tu as passé à 1mg/j,puis ton médecin t'a imposé du séroplex qui est un antidépresseur et tu es dépendante,avec toutes les conséquences que celà entraine.

Effectivement,il y a les effets secondaires invalidants et toxiques.l'accoutumance à la drogue qui entraine l'obligation d'augmenter les doses.

Donc,tu fais le bon choix en voulant te sevrer.

Le principe est un sevrage lent,très lent,en fonction des symptômes de sevrage,qui seront parfois difficiles.

mais ,c'est le prix ,non seulement de la liberté , mais surtout de la santé à retrouver .

Patience,espoir,courage et confiance.

Amitié d'une compagne de galère,Dominique

Bonsoir ! Courage...
Moi aussi je suis nouvelle et je trouve de l'aide ici comme nul part ailleurs. J'arrête moi aussi le SEROPLEX (prise de poids que je refuse). C'est dur, je ne me sens pas bien, car je prends bcp d'autres médoc... (cf mes post).
Je te souhaite bon courage et bienvenue à toi sur le forum !
Cath (MissLexodmil)