Sevrage sertraline après avoir stoppé zopiclone et lysanxia

Un petit passage pour témoigner d'un problème soudain qui je pense est lié au sevrage.
J'ai eu quasiment en 1 ou 2 jours les gencives qui étaient douloureuses, et elles laissaient des sortes de creux entre les dents.
J'ai d'abord cru à des caries mais en même temps la rapidité avec laquelle c'est apparu m'a étonnée.

Je suis allée très vite chez le dentiste, et celui ci a diagnostiqué une inflammation de la gencive avec début de nécrose qui aurait pu évoluer très rapidement vers une parodontite. Il a confirmé que dans ces cas là, il faut être très réactif.
Il m'a dit que ça apparaissait souvent avec certains traitements, ou état de fatigue.

Voilà ! avec un détartrage, et bains de bouche ça devrait se régler !!!
En fait, le sevrage nous crée de multiples inflammations et on a du mal à y échapper (tendinites, gingivites, ...)
Si quelqu'un a connu ça, vous pouvez m'en parler pour voir comment ça a évolué pour vous.

Sinon, je viens de vous lire Philippe, et Corinne, et comme vous, j'ai de nouveau un peu de mal les matins, au réveil. Une espèce de crainte au lever, peu d'entrain, une appréhension sans raison.
Mais la différence, c'est que je vais mieux vers 10 h et à nouveau, creux de la vague de midi à peu près jusque fin d'ap midi et ça va mieux le soir (ça a toujours été). Là, je me détends un peu, je prends plaisir à regarder un film, me faire un ptit repas, sortir ...

Et Philippe, je suis contente pour toi que tu sentes quand même un mieux, globalement, et que plein de choses se réveillent !!!
C'est tout bon pour nous aussi ça !! ça veut dire qu'on a complètement raison d'être optimistes !!

Une bonne nuit à vous
Marie

Bonjour Marie

J'aurais une question à te poser, si tu peux y répondre bien-sûr
Pour les benzodiazépines comme le lysanxia, on fait le grand saut à peu près à 1.80 gttes vois moins mais pour les ads ça marchent comment ??
Doit on aller jusqu'au bout ou on peut stopper avant ??
Merci si tu as une réponse à me fournir !!

Bonne journée

Nad

Coucou Nadège,

hé ben, figure toi que j'ai déjà posé la question !!
Je n'ai encore jamais eu de réponse !!
Alors là, espérons qu'on en ait une !!!
Et sinon effectivement, je me suis dit que j'irais jusqu'à environ 1,8 mg !!

Alors les "amis de galère", Nadège et moi, aimerions savoir quand peut-on arrêter l'antidepresseur ???

Marie

Le seul exemple de sevrage que nous avons est celui ci : http://antidepressantwithdrawal.info/fr/sevrage.html mais tu as déjà dû le consulter

Après tu as le forum et il faut passer par google chrome pour la traduction :

http://antidepressantwithdrawal.info/forum/forum.php

Merci Nadège, je vais consulter ça demain !!
Parce qu'en plus, j'en approche doucement des 1, ... mg
Allez, tu dois déjà dormir !!!

Bises Marie

bonsoir

Pour l'arrêt, rien n'est fixe, cela dépend de chacun et, je pense, de la difficulté ressentie lors des baisses de dose.
Je pense qu'il faut stopper lorsque on arrive a une dose dont la baisse est supportable sans trop de difficulté.

michel

Merci Michel pour les explications j'espère que tu va bien.
Marie tu n'est plus très loin de la ligne d'arrivée vu que tu est en dessus des 10% moi ça risque d'être un peu plus long car je vais partir sur un % plus bas mais en 1 an je devrais pourvoir y arriver  

Bon week-end

bises nad

Merci Michel de passer par là !!
Oui, je vais faire selon le ressenti et bien sûr sans prendre de risque.
Et moi, ça va faire un an bientôt que je m'y suis attelée (mi décembre 2014) et selon mes calculs, j'en ai encore pour environ 5 mois.

Bon w end à vous, Michel et Nad

Bises
Marie

J'ai dit une bêtise puisque j'ai démarré le 9 nov, ça fait très bientôt un an.

Petit bilan à mes un an de sevrage sertraline : En un an passage de 150mg à 5,5 mg

Alors ce que je conclue globalement:

Les symptômes sont davantage d'ordre psychologique que physique (alors que lors de mon sevrage anxio j'avais de multiples douleurs dans le dos, les épaules, les tendons des chevilles ...)
Je trouve qu'ils sont très réguliers et plus prévisibles que pour l'anxio :
- les tout premiers jours de ma baisse, comme une difficulté à respirer, ou sensation de compression dans le sternum
- la veille de ma baisse, réveil beaucoup plus tôt dans ma nuit (vers 4h)
- puis dès le lendemain de ma baisse et les jours qui suivent, le contraire : bonne nuit et réveil plus tardif vers 8h avec petite difficulté à la limite à me lever.
- toujours des moments dans la journée où dés que je me pose, irrésistible envie de dormir, surtout après avoir mangé.

CE QUI EST CONSTANT TOUT LE TEMPS AVEC DES DEGRES PLUS OU MOINS FORTS et qui d'ailleurs est commun avec L'ANXIO :

- difficulté de prise de décision : comme un blocage pour certaines actions que je repousse, et pour lesquelles du coup je culpabilise.
J'ai lu à ce propos que c'est la baisse de gaba combinée à la baisse de sérotonine, et de dopamine qui provoque ça.
- manque de confiance en moi
- besoin de me sentir appréciée
- angoisses injustifiées
- stress anormal dès le moindre incident qui pourrait devenir presque panique si je ne gère pas.
- parfois tristesse, envie de rien
- ruminations
- ne peux pas mener de front plusieurs actions ou plusieurs pensées sinon, stress, angoisse ... et tout le tutti

- quelques petites tachycardies courtes
- tension très basse (6 et
- fatigue globale suivant les moments de la journée
- gêne au niveau du sternum
- mal de tête (rare)
- sommeil à la carte, pas régulier et capricieux mais j'accepte, et ne me stresse pas avec ça (du coup ça n'a jamais été un problème.
- Dans les mouvements lents, difficulté de maîtrise, parce que l'équilibre est parfois limite.
- inflammations plus fréquentes (tendinites, gingivites, ...)
- manque de vitamine D à chaque contrôle

Voilà, je pense avoir fait le tour et ça me semble nécessaire à la fois pour moi, mais aussi pour que d'autres ensuite puissent se reconnaître et se rassurer quant aux multi symptômes qu'on peut avoir.

Je dois ajouter qu'il n'y a quasiment pas un jour où je ne pense pas au sevrage.
Il n'y a pas un jour où je suis complètement zen comme avant ma prise de médocs et sevrage.
Il n'y a pas eu un jour depuis environ 4 ans où je n'ai pas ressenti cet espèce de mal être, d'impossibilité d'être très bien.

J'AI EN REVANCHE APPRIS A FAIRE AVEC ET VIVRE QUAND MÊME ET SAVOURER PLEINEMENT TOUT INSTANT QUI PEUT ME PROCURER DU BONHEUR, ET CA FONCTIONNE !!
C'EST CE QUI M'A PERMIS D'ACCEPTER ET POURSUIVRE CES SEVRAGES EN PRENANT LE TEMPS, EN ETANT TRES TRES PATIENTE.

Donc, dans tout ce fracas, j'arrive à rire, je danse, je marche, je nage, je fais du vélo, j'aime les personnes qui attirent mon attention. J'ai un grand besoin de donner de l'amour et d'en avoir.
J'arrive à vibrer, même si le seuil de déclic est plus haut : ça c'est vrai, il faut le dire.
Mais je recherche tout déclic possible !!!

J'ai été un peu plus longue mais ça représente ce qui aura été quand même un bien long moment de ma vie.

Un gros bisou virtuel à tous ceux qui le veulent, beaucoup de tendresse et un gros souffle de courage à tous.

Marie

Hello la compagnie,

A quel dosage pensez-vous que je puisse stopper la sertraline ????? J'ai commencé à 150 mg et j'en suis à 3,7 mg.
Perso, je ne pense pas que je doive descendre aussi bas que pour le lysanxia. Je pensais arrêter aux alentours de 1,5 mg.
J'espère que qq'un va me répondre parce que j'avais déjà posé la question je crois !!

Bonne nuit
Marie

bonsoir marie

Oui, tu as déjà posé la question.
Et je t'ai déjà répondu.

michel

Ah oui, c'est vrai, comme je n'ai pas eu un chiffre précis, je n'avais pas retenu !! Excuse !!!
C'est bien dommage que certains ne me disent pas : "j'ai arrêté à tant et tant" comme je le fais avec plein de personnes en ce qui concerne le lysanxia. J'aurais voulu avoir des exemples d'expériences, mais il est toujours plus difficile d'obtenir des infos de la part des membres du forum que pour eux de nous poser les questions !!! Dommage, ce devrait être parfois réciproque quand on en a le besoin.
bon je vais faire au petit bonheur la chance.

Merci encore Michel et bonne soirée
Marie

la quantité de départ était 150 mg irs zoloft
je pense qu'à 1 mg cela devrait être bon pour stopper
une opinion parmi d'autres
ce à quoi il faut t'attendre c'est de la déprime "chimique" qui va arriver au bout de quelques jours, faut tenir bon, elle s'en ira comme elle est venue, comme ce n'est pas ton problème d'origine, elle ne devrait pas te poser de problèmes,
puis tu auras ce que tu as déjà décrit, il faut tenir avec les bas et les très bas au début,
puis avec le temps tu seras mieux, chaque jour un symptôme va dominer, c'est comme ça

(moi je suis un mauvais exemple car je suis agé et je fais partie des personnes bien empoisonnées, mon cerveau n'a pas réussi à se rétablir comme c'est le cas pour la plupart)

Mabea a écrit:

Dommage, ce devrait être parfois réciproque quand on en a le besoin.

bonsoir marie

C'est vrai que ce forum souffre énormément de l'égoisme de ses membres, qui le plus souvent ne pense qu'a eux et a rien d'autre, sans jamais participer aux autres discussions.
Ce n'est pas d'aujourd'hui, mais je ne sais plus quoi faire?
C'est un forum d'entraide et pas d'aide, je le rappelle.


bonne soirée

michel

Michel,

Je comprends ton désappointement concernant le manque d'entraide de la part des membres, je le déplore également... Nous sommes bien peu à répondre aux membres, y a pas grand monde quant il s'agit de rassurer ou de répondre aux nouveaux. Je suis attristée par cet égoïsme !!! Ce forum m'a sauvé la vie, et je ne suis pas la seule à avoir eu besoin de tuteurs pour avancer. Il est déplorable que beaucoup ait la mémoire courte. L'entraide n'est pas là que lorsque l'on en a besoin, il faut avoir l'humilité de rendre ce qui a été donné, c'est ça l'humanité. Ce n'est pas de reprendre sa vie et de faire fi de son passé !!! Je suis profondément peinée par cette solitude sur ce forum. Si personne ne s'investi, un jour, il fermera faute d'entraide. Ce forum a une réelle utilité alors ??? Maintenant, que pouvons nous faire ??? Je ne sais pas.

J'en profite pour dire un grand merci à Marie qui est toujours là et présente pour tous le monde. Nous avons beaucoup de chance qu'elle soit là ! Merci Marie.

Belle journée à toi.

Corinne

Marie,

J'aimerais bien pouvoir te répondre, mais il est vrai qu'en matière d'AD, on a moins de renseignements.
Peut-être qu'il faudrait rajouter des questions/réponses dans la FAQ de Ray Nimmo. On a tellement d'infos qui se sont ajoutées depuis toutes ces années.
Marie, Pierrette a raison, merci d'être aussi présente

Perso, j'ai moins le temps de venir et j'aimerais pouvoir passer à autre chose.
Bon weekend à tous

Coucou Marie

Je ne t'ai pas répondu car malheureusement je n'ai pas la réponse mais à mon avis stopper à 1 mg voir moins ça me parait correcte.
J'ai commencé mon sevrage ce matin, j'y vais doucement, de toute façon je ne suis pas pressé.
Pour l'entraide je dirais que perso, j'ai été moins présente car depuis pas mal de mois je croule de symptômes, j'espère avoir des améliorations et pouvoir de nouveau redonner un coup de main.
En tous cas merci pour ta présence sur le forum

Bon week-end

Bises nad

le sevrage des antidépresseurs et des benzodiazépines est absolument le même, quantités diminuées, dilution, broyage, seringue, balance...
10 % de la dose, pas de yoyo, éviter le stress...
les symptômes de sevrage pareil, on angoisse dans les deux, on déprime dans les deux, et le post-sevrage aussi, soit il se passe bien, soit c'est plus dur,
peut-être qu'un scientifique trouverait des différences,

personnellement j'étais sous antidepresseur et pour me sevrer je me suis inspiré de la méthode Ashton, à l'époque je ne connaissais pas les forums étrangers
en fait j'enlevais une petite quantité fixe tous les 8 jrs et ce pendant 11 mois
aujourd'hui les conclusions sont qu'il vaut mieux 10 % de la dose précédente paliers de 8/15 j

Coucou Colas

Penses tu qu'il existe des manques avec les Anti dépresseur ??
Quand tu as fait ton sevrage sur 11 mois, avais tu répartis ta dose sur 2 prises en journée ??

Bon dimanche

Nad

je prenais chaque jour une dose depuis toujours, je n'ai pas expérimenté une division du produit sur la journée, d'ailleurs sur les forums je n'ai pas vu cela comme une méthode révolutionnaire et efficace, certains l'ont fait , surtout autrefois, c'est plus un mythe, de même que la substitution qui était en vogue(et toujours activement pratiquée par les médecins et psys aujourd'hui); la substitution a son risque:changer de molécule sans sevrer celle d'avant...
l'antidépresseur pris longtemps, lors des diminutions, provoque toute la panoplie que l'on retrouve avec les benzos:tremblements, akathisie, douleurs musculaires, électricité zaps, douleurs tendineuses, visions floue, double, mauvais focus, douleurs dos, maladies auto-immunes, psoriasis, allergies aux médicaments chimiques, tension fluctuantes, déprimes, perceptions faussées, douleurs intestinales diarrhées etc bref un dérèglement global...

Ads et benzos agissent sur les nerfs, pas tout à fait pareil, mais le résultat final est un dérèglement des hormones nerveuses etc


quand on diminue les doses, au début cela est facile, puis plus on avance, plus le cerveau est en manque(on l'a forcé à fonctionner avec, il s'est adapté), d'ailleurs certains qui sont mal, reprennent leur dose et 2 heures après sont vraiment mieux,
mais d'autres qui sont mal, reprennent, et sont 10 fois pires,
ce qui veut dire que bouger les doses est très dangereux, donc le plus sûr est de diminuer très doucement et ne pas retourner en arrière si possible, c'est la conclusion des forums,
Il faut aussi savoir que quelqu'un qui a pris 10 ans un produit est plus à risque que celui qui a pris 2 ans
Il y a aussi un phénomène retard, après avoir arrêté même lentement, on peut développer 1 mois, 6 mois et souvent un an après, des problèmes tardifs: de nouvelles douleurs, de l'akathisie(mon cas), une fibromyalgie fatigue intense douleurs généralisées, des problèmes auto-immuns(le cerveau n'arrive plus à reconnaitre ses cellules et les attaque, créant des troubles glandulaires, sécheresse etc)

il existe le phénomène "adverse réaction" chez les deux:une réaction grave du cerveau suite à quelques cachets ADs ou Benzos

il existe le phénomène de syndrome de sevrage prolongé chez les benzos comme chez les antidépresseurs
il faut savoir que arrêter présente toujours un risque pour certains
Il faut savoir que tripoter un cerveau chimiquement est dangereux, et aussi que le cerveau a des mécanismes de défense pour cela
et le cerveau ne prévient pas quand il dit "stop", c'est immédiat et sauve qui peut,
exemple le bad-trip du cannabis(idem ad ou benzo), un jour le gars est totalement déréalisé, le cerveau s'est mis en mode sécurité, le gars peut maintenant bouffer autant de cannabis qu'il veut, le cerveau s'est mis en protection, sauf que pour vivre avec un cerveau protégé des agressions chimiques, il faut être balaise, on se retrouve dans un monde de dingue;
Enormément de personnes ne savent pas ce qui leur arrive et se retrouvent en psychiatrie...


c'est un peu pêle-mêle

Merci beaucoup colas pour toutes ces explications
Je ne vais rien toucher et rester sur ma prise du soir en diminuant tout doucement avec des paliers de 15 jours !!

Bonne soirée

Nad

Bon ben si vous saviez comme vos messages m'ont fait du bien !!! autant pour vos interventions que la réponse en elle même.
Et j'avais besoin de savoir que vous ressentez parfois la même chose que moi, à savoir que la solidarité doit être aussi entre membres qui se rassurent, qui nous rassurent aussi (on en a besoin) et pas uniquement les modérateurs ou Michel qui répondent à tous les membres de ce forum. D'ailleurs, vous voilà présents encore pour me répondre : Corinne, Michel, Audrey, et Nadège : d'énormes bisous à vous pour vous témoigner une grande reconnaissance (alors que j'attendais la réponse aussi d'autres membres, pas forcément vous qui êtes déjà bien occupés).
Vos remerciements aussi me touchent parce que je trouve la force dans ce forum entre autre et suis encore en sevrage, ce qui me laisse encore fragile.
Mais je dis merci à quelques membres qui ne manquent pas de me faire un petit coucou de temps en temps (dont Colas ici !!! ) et me renvoyer des messages positifs et encourageants. Je ne les cite pas parce que j'en oublierais !!!

Voilà, j'avais besoin de m'exprimer là-dessus, je me sens mieux !!!
C'était le "coup de gueule" de la gentille Marie

Si je peux me permettre un petit conseil : faire du sport le plus régulièrement possible (lorsque cela est possible avec le sevrage) et principalement lorsque le moral est bas et qu'on est un peu amorphe. Respecter des jours de repos entre les séances car nous sommes fragilisés à cause du sevrage et le risque de blessure peut augmenter en cas de surmenage. Le sport tasse aussi l'excitation souvent dû à l'arrêt des ISRS. Faire du sport 2 à 3 fois par semaine est extrêmement bénéfique pour le morale (beaucoup d'études sur le sujet) et ça aide terriblement pour supporter le sevrage. Une drogue inoffensive celle-là

Merci Flo pour ton petit message, et je confirme : le sport me fait du bien.
Bonne nuit à toi
Marie