Infos et entraide au sevrage des benzos : RESERVE AUX ACTIVISTES
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Infos et entraide au sevrage des benzos : RESERVE AUX ACTIVISTES

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 Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax

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Dan73




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MessageSujet: Sevrage aux benzodiazépines-hypnotiques et anti-dépresseur   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitimeMer 15 Mar - 22:30

Bonjour,

Je me suis inscris l'année dernière en début d'année et je ne m'en souvenais plus, un comble. Mais les médicaments y sont pour quelque chose je le sais aujourd'hui.
Avant d'être pris en charge par un addictologue incompétent et dangereux en janvier 2016 j'étais à 4 lexomil/jour en moyenne (parfois plus), stilnox, atarax...
Les effets des benzodiazépines sont absolument terrifiants, je suis en sevrage depuis 14 mois 1/2 et actuellement il me reste 2X2 gouttes de valium/jour et 1 norset 15 mg le soir. C'est une horreur...et je me demande souvent si je vais y arriver.
Je Souhaite savoir si je peux (dois) présenter mon histoire et parcours pour donner le maximum d'informations et en finir avec ce supplice.
Merci.
Dan.
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michel
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michel


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MessageSujet: Re: Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitimeJeu 16 Mar - 8:06

bonjour dan et bienvenu sur le forum Very Happy

Oui, tu peux raconter ton histoire si tu le veux Very Happy
Pour nous, c'est surtout l'historique de ton parcours médicamenteux, qui est important.
Bien sur, tu vas y arriver Very Happy
Tu fais des baisses de dose de combien et tout les combien de temps ?

Nous pensons tous que les addictologues, et médecins sont incompétents et dangereux.

En attendant : Bravo pour ta décision de sevrage  Very Happy !

bonne journée

michel

_________________
L'équipe du forum propose des conseils pour le sevrage aux benzodiazépines et somnifères mais vous devez toujours confronter ces informations avec votre médecin traitant - les renseignements donnés ne constituant qu'une partie de l'information à prendre en compte dans une situation thérapeutique. Les conseils donnés ici seront donc à suivre à vos propres risques.
SVP : signez nos pétitions, merci.
https://benzo.forumactif.org/a-vos-plumes-merci-de-signer-les-petitions-f11/
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Dan73




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MessageSujet: Re: Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitimeJeu 16 Mar - 20:19

Bonsoir Michel,

Je te remercie pour ton message de bienvenue.

Je raconterai mon histoire dès que possible.
Je me rends compte avec horreur que les médecins incompétents (surtout l'addictologue) m'ont fait beaucoup de mal et que j'ai tout faux concernant mon sevrage.
Concernant les horaires des prises et les dosages...
C'est hier soir que j'ai commencé à comprendre un peu le fractionnement des gouttes mais j'aurai besoin de conseils.

Concernant les dosages, depuis le 7 janvier 2017 j'ai diminué le valium de 9 gouttes, c'est beaucoup trop rapide !!!
Le lundi 27 février, je suis descendu à 1 goutte le midi (j'étais à 2X2 la veille depuis 7 jours) et là catastrophe (je passe les symptômes).
J'étais depuis peu en contact avec un autre forum et on m'a conseillé déjà de prendre les gouttes et le norset à heure régulière.
On me conseille de reprendre la goutte du midi ce que je fais le mercredi 1 mars, ensuite comme ça n'allait pas mieux (surtout le matin) augmenter d'une goutte le soir (aussi le 1 mars).

Le 2 mars impression d'un mieux et conseil m'est donné de passer à 5 gouttes le soir car c'est le matin jusqu'en milieu d'après midi que je me sent tellement mal.

Finalement le lendemain comme cela ne change pas, je décide de revenir à 2 gouttes matin et 2 le soir sur 3 jours. Pour ne pas revenir en arrière. C'est assez aléatoire en fait et j'ai l'impression que de prendre le norset plus tôt le soir et d'être plus régulier dans les prise joue un rôle.

On insiste sur le fait de revenir à une dose où l'on se sent à peu près bien pour recommencer à diminuer très progressivement mais moi je ne connais pas cela et c'est la raison pour laquelle je suis revenu à mes doses du 27 février (2X2 gouttes). Maintenant je ne touche plus à rien le temps de passer la grosse tempête et j'utiliserai le fractionnement pour en baver le moins possible.

Donc depuis le lundi 6 mars je suis à nouveau à 2 gouttes le matin et 2 le soir.
Depuis le lundi 13 mars je me sens à nouveau très très mal du matin jusqu'en début-milieu d'après midi, l'effet (la demi-vie) qui se fait ressentir avec un décalage de 8 jours, normal. En fin de journée je peux dire que cela va bien mieux que le matin et le soir c'est ok (bizarre non ?).
Donc je suis à 2 gouttes le matin et 2 le soir depuis 10 mars et je vais attendre ET RESTER SAGE en attendant de diminuer mais en fractionnant.

Je prends de la mélatonine à effet retard à forte dose pour dormir un peu mais comparativement à il y 3 mois (3 heures/nuit) il y a un mieux, je me réveille mais me rendors. J'ai pris aussi des SIPF (à forte dose) de valériane, passiflore,aubépine, mélisse mais j'ai arrêté. Je prends du magnésium, vit B et D et d'autres compléments.

Le matin c'est l'enfer, je me lève très tard, déprimé, vide avec le plexus et le ventre noué et une peur très grande peur.
Sinon je retrouve les symptômes citée dans le manuel Hashton et ailleurs, souvenirs inopportuns (datant de plus de 35 ans) accompagnés de fortes émotions, des peurs panique sans raison (trop de glutamate au niveau des neurones et pas assez de GABA ?),...(début de la guérison ???).
Depuis 14 mois je suis passé (je n'exagère pas) par pratiquement tous les symptômes décrits dans le manuel et ailleurs, c'est une horreur sans nom, inhumain. J'ai tout de même pris ces m..... pendant plus de 20 ans (peut être 25 je ne sais plus).
Il faut dire aussi que j'ai vécu des choses très difficile au niveau personnel (rupture...) et un petit rien me stress ou me panique.

J'espère n'avoir pas été assez trop long et assez clair Michel.

Belle soirée à toi.

Dan.
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Dan73




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MessageSujet: Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitimeDim 19 Mar - 15:57

Bonjour Michel,

Voici une "petite" présentation avec beaucoup de retard :

je m'appelle Dan, une grande présentation qui témoignera de l'incompétence totale des médecins français en matière de sevrage aux benzodiazépines (et autres psychotropes) et des dégâts monumentales de l'effet de ces drogues, j'ai consommé du lexomil pendant pratiquement 25 ans (je ne me souviens plus exactement) avec des périodes où les doses étaient variables (ma mémoire me fait défaut). Je buvais aussi de l'alcool ces dernières années ce qui n'a pas arrangé les choses.
En juin  2015 ma compagne avec qui je vivais depuis quelques années met fin à notre relation, ce qui fut la plus grande claque de ma vie, sous l'effet des benzos j'étais devenu un zombi et quelqu'un d'invivable.
A cette époque je consommais 4 lexomil/jour (d'après elle j'en avais consommé parfois jusque 6 mais je ne m'en souviens pas). Suite à ce traumatisme (c'est comme cela que je l'ai vécu) je me console dans l'alcool et en décembre elle revient vers moi en proposant de rester amants...
C'est ce mois ci que je décide de faire quelque chose et prends rendez vous avec un addictologue qui me propose de me faire pré-hospitaliser 1 semaine dans son service pour ensuite me faire prendre en charge pendant 4 semaines dans un autre service hospitalier spécialisé dans la dépendance alcoolique et drogues "illégales" SIC !!!
Le 5 janvier 2016 j'entre à l’hôpital dans le service de cet addictologue (alcool), arrêt de l'alcool et suppression du lexomil qu'il remplace par de l'aprazolam (xanax) à dose réduite. Un fou furieux ce médecin car il m'a substitué le lexomil qui a une durée demi-vie moyenne de 20 heures par de l'aprazolam à demi vie plus courte. J'ai des connaissance médicales et la communication avec ce médecin sera un peu tendu par la suite, bref je ne dors pratiquement plus avec de violents maux de tête et une tension interne très forte (peu de souvenirs) un entretien avec une psychologue et toute une batterie de tests.

Au bout d'une semaine je suis directement transféré de cet hôpital vers l'autre (dans une autre région) unité spécialisé dans l'addiction à l'alcool et drogues diverses et c'est là le début de l'enfer car les effets du sevrage brutal commencent alors.
Dès les premiers jours apparaissent des symptômes neurologique impressionnants, effrayants et d'une douleur extrême (je passe les détails qui sont indescriptibles), je vois le médecin responsable du service de plus en plus souvent car je ne dors plus et les souffrances sont de plus en plus difficiles à supporter (il essaye d'autres protocoles mais rien n'y fait) jusqu'au jour où après m'avoir ausculté et l'air inquiet il me dit on ne peut plus continuer comme ça je vous met sous valium (je ne me souviens plus de la posologie). Je tiens aujourd'hui à remercier ce médecin pour ses grandes qualités humaines et d'écoute car même avec sa compétence limitée en matière de sevrage aux benzodiazépines il m'a été d'un secours inestimable de part sa bienveillance et sa patience.

Donc j'ai passé 4 semaines dans cet hôpital en alternant les moments de repos forcé et des activités en progression constante. De retour chez moi la 2ème quinzaine de février je retourne voir le médecin addictologue (et la psychologue) qui avait un égo démesuré (le médecin) soit dit en passant. En avril il me fait comprendre qu'il faut accélérer le sevrage et veut encore me changer de molécule pour remplacer le valium par du lysanxia je crois (mais sans protocole spécial). Je suis en dépression majeur et il me prescrit l'anti dépresseur que j'avais arrêté l'année passé (norset). La je ne dis rien mais quelque temps après j'annule mes prochains rdv et décide de continuer seul. J'ai toujours refusé de prendre plus d'un norset 15 mg le soir et je le prends encore aujourd'hui. Je prenais du stilnox pour dormir et de l'atarax en journée à forte dose que j'ai supprimé depuis.

L'année 2016 a été une horreur absolue (j'ai fais un jour une liste de symptômes que je vivais, il y en avait plus d'une vingtaine), j'étais vraiment seul car un grand vide s'est fait autour de moi suite à la rupture et aujourd'hui je suis encore seul à me battre. Pas d'amis où qui que ce soit qui puisse comprendre ce que je vis, sauf mon ex qui prend de mes nouvelles et passe me voir de temps en temps. Ma famille à 650 kms mais ils ne savent pas et ne comprennent ce que je traverse.

J'ai changé le valium comprimé par celui en gouttes, en ce moment 2 gouttes le midi et 2 gouttes le soir avec 1 norset 15 mg le soir.

Je suis toujours déprimé et le matin je me lève tard avec énormément de difficulté, parfois je reste cloué au lit jusqu'au alentour de midi-13 H. Je n'ai plus d'appétit et me force à manger au moins un repas par jour. J'ai donc supprimé complètement l'alcool depuis plus d'un an et presque 3 mois, le lexomil (24 mg/j), le stilnox, atarax et d'autres médicaments. Si j'ai bien calculé, comparativement un peu plus de 4 lexomil/j il y a 14 mois correspondrait à 120 gouttes de valium (40 mg), donc suppression de 114 gouttes en 14 mois (1,32 mg/j).

Quelque chose que je ne m'explique pas, souvent je vais de mieux en mieux au fur et à mesure que la journée passe (c'est à dire avec beaucoup moins de symptômes)  et le soir ça va à peu près.

Je prends de la mélatonine (effet retard) à forte dose le soir pour dormir quelques heures (je dors plus qu'il y a cinq mois) mais je suis sans énergie et n'ai plus goût à rien, je me sens comme un mort-vivant, un grand vide à l'intérieur. J'ai passé l'année 2016 avec des phases d'insomnies pratiquement complètes et au plus 3 heures de sommeil par nuit. Au fur et à mesure du sevrage des cauchemars avec des souvenirs inopportuns et cela continue, des souvenirs, des images qui remontent à des décennies et surtout je revis toute la souffrance que j'ai infligé à ceux que j'aimais. J'aurais encore beaucoup à dire sur les symptômes et autres mais cela serait trop long. La moindre petite décision (choisir un vêtement, faire à manger, des papiers) me panique, je me réveil tous les matins fortement angoissé et paniqué par mon avenir car je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie (52 ans). Ces drogues m'ont volé ce qui aurait pu être les plus belles années de ma vie. Un ami médecin qui soigne de manière naturelle m'a dit un jour "ces médicaments te volent ton âme" et combien il avait raison.
J'ai l'impression que je ne m'en sortirais pas et parfois j'aimerais reprendre mes doses pour ne plus souffrir autant. J'aimerais écrire un livre (avec le témoignage d'autres personnes) pour raconter ce qu'est ce véritable parcourt du combattant pour sortir de cet enfer mais mes capacités cognitives sont gravement altérées. Merci de m'avoir lu.

Dan

PS ; j'ai pris des SIPF de valériane, passiflore, aubépine, mélisse à forte dose et arrêtés depuis environ 3 semaines (degré alcoolique 30%). Je prends du magnésium  + Vit B (D-Boster synergia) 3 sachets/jour, peptidea (peptides de poisson), Bacopa et picamillon et 1 Vit D 5000 UI le soir.Et donc de la mélatonine sinon sommeil impossible.
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benzohell




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MessageSujet: Re: Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitimeDim 19 Mar - 16:54

Bonjour

Quelle dose de melatonine prend tu ? Pour moi 2mg ne fonctionne pas jai jamaus essayer plus
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nadege

nadege


Messages : 299
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MessageSujet: Re: Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitimeDim 19 Mar - 17:56

Dan73 a écrit:
Bonjour Michel,

Voici une "petite" présentation avec beaucoup de retard :

je m'appelle Dan, une grande présentation qui témoignera de l'incompétence totale des médecins français en matière de sevrage aux benzodiazépines (et autres psychotropes) et des dégâts monumentales de l'effet de ces drogues, j'ai consommé du lexomil pendant pratiquement 25 ans (je ne me souviens plus exactement) avec des périodes où les doses étaient variables (ma mémoire me fait défaut). Je buvais aussi de l'alcool ces dernières années ce qui n'a pas arrangé les choses.
En juin  2015 ma compagne avec qui je vivais depuis quelques années met fin à notre relation, ce qui fut la plus grande claque de ma vie, sous l'effet des benzos j'étais devenu un zombi et quelqu'un d'invivable.
A cette époque je consommais 4 lexomil/jour (d'après elle j'en avais consommé parfois jusque 6 mais je ne m'en souviens pas). Suite à ce traumatisme (c'est comme cela que je l'ai vécu) je me console dans l'alcool et en décembre elle revient vers moi en proposant de rester amants...
C'est ce mois ci que je décide de faire quelque chose et prends rendez vous avec un addictologue qui me propose de me faire pré-hospitaliser 1 semaine dans son service pour ensuite me faire prendre en charge pendant 4 semaines dans un autre service hospitalier spécialisé dans la dépendance alcoolique et drogues "illégales" SIC !!!
Le 5 janvier 2016 j'entre à l’hôpital dans le service de cet addictologue (alcool), arrêt de l'alcool et suppression du lexomil qu'il remplace par de l'aprazolam (xanax) à dose réduite. Un fou furieux ce médecin car il m'a substitué le lexomil qui a une durée demi-vie moyenne de 20 heures par de l'aprazolam à demi vie plus courte. J'ai des connaissance médicales et la communication avec ce médecin sera un peu tendu par la suite, bref je ne dors pratiquement plus avec de violents maux de tête et une tension interne très forte (peu de souvenirs) un entretien avec une psychologue et toute une batterie de tests.

Au bout d'une semaine je suis directement transféré de cet hôpital vers l'autre (dans une autre région) unité spécialisé dans l'addiction à l'alcool et drogues diverses et c'est là le début de l'enfer car les effets du sevrage brutal commencent alors.
Dès les premiers jours apparaissent des symptômes neurologique impressionnants, effrayants et d'une douleur extrême (je passe les détails qui sont indescriptibles), je vois le médecin responsable du service de plus en plus souvent car je ne dors plus et les souffrances sont de plus en plus difficiles à supporter (il essaye d'autres protocoles mais rien n'y fait) jusqu'au jour où après m'avoir ausculté et l'air inquiet il me dit on ne peut plus continuer comme ça je vous met sous valium (je ne me souviens plus de la posologie). Je tiens aujourd'hui à remercier ce médecin pour ses grandes qualités humaines et d'écoute car même avec sa compétence limitée en matière de sevrage aux benzodiazépines il m'a été d'un secours inestimable de part sa bienveillance et sa patience.

Donc j'ai passé 4 semaines dans cet hôpital en alternant les moments de repos forcé et des activités en progression constante. De retour chez moi la 2ème quinzaine de février je retourne voir le médecin addictologue (et la psychologue) qui avait un égo démesuré (le médecin) soit dit en passant. En avril il me fait comprendre qu'il faut accélérer le sevrage et veut encore me changer de molécule pour remplacer le valium par du lysanxia je crois (mais sans protocole spécial). Je suis en dépression majeur et il me prescrit l'anti dépresseur que j'avais arrêté l'année passé (norset). La je ne dis rien mais quelque temps après j'annule mes prochains rdv et décide de continuer seul. J'ai toujours refusé de prendre plus d'un norset 15 mg le soir et je le prends encore aujourd'hui. Je prenais du stilnox pour dormir et de l'atarax en journée à forte dose que j'ai supprimé depuis.

L'année 2016 a été une horreur absolue (j'ai fais un jour une liste de symptômes que je vivais, il y en avait plus d'une vingtaine), j'étais vraiment seul car un grand vide s'est fait autour de moi suite à la rupture et aujourd'hui je suis encore seul à me battre. Pas d'amis où qui que ce soit qui puisse comprendre ce que je vis, sauf mon ex qui prend de mes nouvelles et passe me voir de temps en temps. Ma famille à 650 kms mais ils ne savent pas et ne comprennent ce que je traverse.

J'ai changé le valium comprimé par celui en gouttes, en ce moment 2 gouttes le midi et 2 gouttes le soir avec 1 norset 15 mg le soir.

Je suis toujours déprimé et le matin je me lève tard avec énormément de difficulté, parfois je reste cloué au lit jusqu'au alentour de midi-13 H. Je n'ai plus d'appétit et me force à manger au moins un repas par jour. J'ai donc supprimé complètement l'alcool depuis plus d'un an et presque 3 mois, le lexomil (24 mg/j), le stilnox, atarax et d'autres médicaments. Si j'ai bien calculé, comparativement un peu plus de 4 lexomil/j il y a 14 mois correspondrait à 120 gouttes de valium (40 mg), donc suppression de 114 gouttes en 14 mois (1,32 mg/j).

Quelque chose que je ne m'explique pas, souvent je vais de mieux en mieux au fur et à mesure que la journée passe (c'est à dire avec beaucoup moins de symptômes)  et le soir ça va à peu près.

Je prends de la mélatonine (effet retard) à forte dose le soir pour dormir quelques heures (je dors plus qu'il y a cinq mois) mais je suis sans énergie et n'ai plus goût à rien, je me sens comme un mort-vivant, un grand vide à l'intérieur. J'ai passé l'année 2016 avec des phases d'insomnies pratiquement complètes et au plus 3 heures de sommeil par nuit. Au fur et à mesure du sevrage des cauchemars avec des souvenirs inopportuns et cela continue, des souvenirs, des images qui remontent à des décennies et surtout je revis toute la souffrance que j'ai infligé à ceux que j'aimais. J'aurais encore beaucoup à dire sur les symptômes et autres mais cela serait trop long. La moindre petite décision (choisir un vêtement, faire à manger, des papiers) me panique, je me réveil tous les matins fortement angoissé et paniqué par mon avenir car je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie (52 ans). Ces drogues m'ont volé ce qui aurait pu être les plus belles années de ma vie. Un ami médecin qui soigne de manière naturelle m'a dit un jour "ces médicaments te volent ton âme" et combien il avait raison.
J'ai l'impression que je ne m'en sortirais pas et parfois j'aimerais reprendre mes doses pour ne plus souffrir autant. J'aimerais écrire un livre (avec le témoignage d'autres personnes) pour raconter ce qu'est ce véritable parcourt du combattant pour sortir de cet enfer mais mes capacités cognitives sont gravement altérées. Merci de m'avoir lu.

Dan

PS ; j'ai pris des SIPF de valériane, passiflore, aubépine, mélisse à forte dose et arrêtés depuis environ 3 semaines (degré alcoolique 30%). Je prends du magnésium  + Vit B (D-Boster synergia) 3 sachets/jour, peptidea (peptides de poisson), Bacopa et picamillon et 1 Vit D 5000 UI le soir.Et donc de la mélatonine sinon sommeil impossible.

Bonsoir Dan

En vu des symptômes que tu présentes tu est sous-dosés, remonter t'aiderais à allez mieux et y rester le temps que tout ça se calme.
Envisager par la suite un sevrage beaucoup plus lent car tu vas beaucoup trop vite et tu n'y arriveras pas !!

Bonne soirée
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michel
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michel


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MessageSujet: Re: Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitimeVen 24 Mar - 5:17

Dan73 a écrit:
Bonsoir Michel,

J'étais depuis peu en contact avec un autre forum et on m'a conseillé déjà de prendre les gouttes et le norset à heure régulière.
On me conseille de reprendre la goutte du midi ce que je fais le mercredi 1 mars, ensuite comme ça n'allait pas mieux (surtout le matin) augmenter d'une goutte le soir (aussi le 1 mars).


bonjour:D

Excuses moi du retard, mais j'ai vu que tu étais sur un autre forum, et qu'en conséquence, il n'y avait pas d'urgence Very Happy
Je pense qu'il est mieux de suivre les conseils que d'une seule source, ça évite les erreurs  Very Happy

michel

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MessageSujet: Re: Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax   Sevrage benzodiazépines (lexomil-valium) stilnox-norset-atarax Icon_minitime

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