Inefficace mais très dangereux
L'entreprise Gilead aurait-elle dissimulé la vraie toxicité du Veklury
(remdesivir) ?
http://www.francesoir.fr/societe-sante/l-entreprise-gilead-aurait-elle-dissimule-la%20vraie-toxicite-du-veklury-remdesivirL'efficacité du Veklury
contre la Covid-19 n'a pas été démontrée et la seule étude à lui prêter une « modeste » efficacité conclut, de manière hasardeuse, que son usage permettrait une sortie d'hospitalisation plus rapide de quelques jours, critère d’évaluation qui ne figurait d’ailleurs pas dans la version initiale du protocole. Nous vous invitons à vous reporter à notre analyse de cette étude pour apprécier par vous-même la faiblesse des conclusions.
Il est d'usage d'utiliser les antiviraux à un stade précoce des infections virales, au moment où ils ont le plus de chances d'être efficaces. En effet, nombre de médecins estiment qu'aux stades très avancés de la maladie, ce n'est plus le virus qui affecte l'organisme mais la réaction immunitaire, et donc un antiviral pur comme le Veklury
ne se justifie alors pas. Le positionnement du Veklury
au stade avancé de la maladie pose question.
La toxicité de la molécule, la GS-5734, et de son métabolite le GS-441524 n'a pas été sérieusement étudiée et les données quant à son métabolisme dans l'organisme sont non seulement lacunaires mais de surcroît reposent sur un modèle biologique mal défini, en tout cas incomplet. La cible supposée est l'ARN polymérase sans que son principe d'action ne soit établi. Pourtant la pharmacodynamie de cette molécule identifiée depuis 2012 aurait largement eu le temps d’être parfaitement caractérisée depuis.
Depuis sa création, ce médicament n'a jamais prouvé d’efficacité réelle chez l'être humain, quel que soit le virus pour lequel il a été testé : Ebola, SARS-CoV, MERS-CoV.
Pis, dans chacune de ces pandémies, des conclusions hâtives ont été systématiquement publiées sur son efficacité et présentées au grand public alors que reposant sur des études plus que douteuses, si ce n'est hasardeuses. Pour Ebola, on a par exemple conclu à son efficacité après l'avoir testé sur deux patients qui se sont remis de l'infection, sans jamais avoir démontré que cela était dû à l'administration de remdesivir. Malheureusement pour les Français, malgré son échec flagrant durant l’épidémie d’Ebola, la supercherie scientifique de Gilead semble survivre à l'épreuve du temps. Rappelons que le brevet expire en octobre 2035, et que cette molécule est maintenant recommandée par l'Agence Européenne du Médicament (EMA) pour usage thérapeutique contre la Covid-19.
Les scientifiques de Gilead, et autres chercheurs grassement subventionnés pour vendre cette nouvelle molécule de synthèse, mettent en avant un mode d’action in vitro expliquant l’efficacité clinique du remdesivir. Ce n’est pas une réalité quand on mesure l’immense différence entre les résultats d'efficacité présentés dans les études chez l’Homme et ceux obtenus in vitro.
Pire, nous avons des arguments pour penser que le remdesivir est en fait une molécule très toxique et que les résultats obtenus in vitro s'expliquent avant tout par la cytotoxicité des molécules GS-5734 et de son métabolite GS-441524. Nous pensons en outre que l'usage tardif de cette molécule permet de dissimuler sa toxicité puisque les organes affectés par la Covid-19 et le remdesivir sont les mêmes. Nos propos s'appuient sur des données tangibles issues d'organismes officiels et de publications scientifiques validées par des comités de lecture.
Aussi, si d'aventure nos soupçons sur la toxicité du remdesivir n'étaient pas fondés, nous serions heureux que Gilead et/ou les autorités sanitaires nous fournissent des données complètes démontrant son innocuité, puisque dans les exigences des recherches cliniques préalables à l'utilisation d'un médicament, ce n'est pas aux patients de démontrer la toxicité d'une molécule mais au laboratoire d'en démontrer l'innocuité.
Les résultats d'une étude parue le 6 juillet sur 5 patients traités au remdesivir à l'hôpital de Bichat font état d'effets secondaires graves. "Cette série de cas de cinq patients COVID-19 nécessitant des soins intensifs pour une détresse respiratoire et traités avec du remdesivir, met en évidence la complexité de l'utilisation du remdesivir chez ces patients gravement malades. Le remdesivir a été interrompu pour des effets secondaires chez quatre patients, dont 2 élévations des ALAT (3 à 5 N) et 2 insuffisances rénales nécessitant une transplantation rénale". Les résultats de l'étude se trouvent dans l'article intitulé: étude de cas sur les cinq premiers patients traités par COVID-19 avec du remdesivir en France. Un élément choquant est la date de parution de cette étude le 30 juin 2020 (date de disponibilité en ligne) alors que les patients ont été traités entre le 24 janvier et le 1er mars 2020. De telles informations sur la toxicité d'un médicament et conséquences auraient dû être prise en compte par l'EMA.