arrêt brutal et sevrage Seroplex

Bonjour à tous,
j'ai complétement arrêté de prendre ce médicament (10mg) il y a 5 semaines, après m'être rendu compte que j'avais oublié de le prendre 4 jours consécutivement.
J'ai interprété cet oubli comme un encouragement à poursuivre cet arrêt.
Ce moment correspond avec le début du confinement (16 mars 2020).
Je projetais de l'arrêter progressivement depuis septembre 2019, ce que je n'ai jamais pu organiser de manière concrète.
Généralement, à chaque fois que j'oubliais de le prendre, ou que je me retrouvais sans, il s'en suivait des journées très inconfortables.
Je prenais ce médicament depuis décembre 2009, à la suite de l'apparition en septembre 2009, d'acouphènes permanents à l'oreille gauche, et d'une dépression consécutive à l'arrivée de ces acouphènes, et couplée à une séparation amoureuse extrêmement douloureuse.
Au début je prenais du Seroplex 20 associé à 40 gouttes de rivotril.
Je suis parvenu non sans mal à me débarrasser définitivement du rivotril sur une durée de 6 à 8 mois, vers fin 2011.
En revanche, j'ai préservé le seroplex, qui m'avait d'ailleurs été présenté plus comme un "stabilisateur d'humeur" qu'un véritable anti dépresseur.

Les symptômes du sevrage ont été assez légers les quatre premières semaines (difficulté à dormir, sensation de vertige, hyperémotivité avec petites crises de larmes) mais n'ont jamais affecté mon humeur ni mon optimisme. J'ai même l'impression qu'ils ont soutenu mon activité et mon dynamisme (syndrome d'hyperactivité ?).

En revanche, depuis une dizaine de jours, avec le tassement progressif de mon activité, et le ralentissement assez net de ma correspondance amoureuse avec ma "flamme jumelle" (celle-là même dont j'avais en vain essayer de me débarrasser en décembre 2009 sans savoir que nous étions unis dans un lien un peu special et "sacré" donc indestructible ), des symptômes d' angoisse assez violents sont réapparus, et génèrent une très forte irritabilité avec dans le pire des cas, des crises de colère. Je n'arrive plus à gérer les situations conflictuelles et j'ai l'impression de réactiver de vieilles blessures d'abandon et de dépendances affectives que je croyais avoir mises à distance...

J'ai consulté un généraliste un peu pote (le mien étant récemment parti parti en retraite) il y a 2 jours qui à mon grand étonnement ne m'a pas sermonné et ne m'a pas alarmé sur les risques d'un sevrage brutal. Il m'a même dit que l'accoutumance avec les AD etait nettement moins forte qu'avec d'autres psychotropes, et que si j'avais tenu 5 semaines, je pouvais continuer ainsi. J'etais content mais un peu étonné d'entendre ce discours...

Aujourd’hui ma question est la suivante: j'ai lu sur ce forum pas mal de mise en garde sur le sevrage des AD à l'aide de produits naturels, et notamment le millepertuis ou les huiles essentielles. Mais j'ai cru comprendre sans en avoir la confirmation qu'il était déconseillé de les associer à d'autre médicaments. Aussi je souhaiterais savoir s'il est possible, dans le cadre d'un sevrage total sans aucune prise d'autre médicament, de traiter les symptômes du sevrage et du retour de cette forme de dépression, assez légère mais réelle et sans motif (enfin, je crois...) à base de plantes et de produits naturels, et si oui, lesquels ?

Merci de m'avoir lu, et merci d'avance de me faire part de votre expertise et de vos expériences.
Jean-Louis

bonjour et bienvenu sur le forum

Excuses moi du retard dans la réponse, mais je n'avais pas vu la discussion.

Comme tu as du le voir, ce forum est maintenant réservé aux seuls activistes.

En ce qui concerne les produits naturels, ils agissent, le plus souvent, comme les psychotropes chimiques.
Le millepertuis est, par exemple, un irs naturel.
C'est pour cette raison que je les déconseille pour le sevrage.
C'est un peu revenir à la case départ, même si les produits naturels sont, tout de même, moins dangereux que les drogues chimiques sur ordonnances.

Il ne faut jamais oublier que ce n'est parce que l'on a bien vécu un premier ou un deuxième sevrage, que le suivant ne sera pas catastrophique.

bonne journée

michel

Bonjour Michel,

merci pour votre réponse.
Pas de souci pour le "retard"

J'ai encore quelques interrogations, car il y a des choses que je n'ai pas encore conscientisées.

Petite info préalable: depuis 2 jours maintenant, je prends 2 gélules de Rhodiole Safran (de chez Phytostandard) au matin, afin de compenser la réactivation des symptômes dépressifs que j'associe au sevrage brutal (pessimiste, irritabilité, sentiment de colère, crise de larmes, hyper émotivité, perte d'appétit).
Tous ces symptômes avaient complètement disparu depuis plusieurs années, et c'est assez désagréable de les retrouver...

Il est encore trop tôt pour mesurer l'effet de ce remède naturel, mais la rhodiole et le safran peuvet-ils être aussi "toxiques" ou néfastes que le Millepertuis ?

D'autre part, dans la mesure où je continue de ne pas souhaiter un protocole de sevrage progressif, qui nécessiterait de reprendre du seroplex, quelles sont les autres solutions que je pourrais expérimenter, en dehors des plantes et des thérapies douces ?

Pour ce qui est d'un usage correct de ce forum, dîtes-moi si j'ai posté mon message au mauvais endroit.
Je ne suis pas un "activiste" mais s'il s'agit de militer contre l'industrie pharmaceutique, en signant des pétitions ou en soutenant votre action, je veux bien vous prêter main forte. Dites-moi ce quoi faire.
Je me suis rendu sur les pages pétitions mais elles sont toutes passées de date.

Merci pour ce que vous faites.
Jean-Louis

jlfdez9 a écrit:

Il est encore trop tôt pour mesurer l'effet de ce remède naturel, mais la rhodiole et le safran peuvet-ils être aussi "toxiques" ou néfastes que le Millepertuis ?

bonjour jean louis

Je ne suis pas phytothérapeute, et je ne connais que quelques plantes.
Il faut chercher longuement sur internet.

jlfdez9 a écrit:

D'autre part, dans la mesure où je continue de ne pas souhaiter un protocole de sevrage progressif, qui nécessiterait de reprendre du seroplex, quelles sont les autres solutions que je pourrais expérimenter,  en dehors des plantes et des thérapies douces ?

Je suis en train de tester, avec quelques autres, la vitamine C a haute dose, avec, peut-être, un certain résultat.
8 000 mg à 15 000 mg par jour, voir plus.
Mais il faut un bon moment, avant d'avoir des résultats.

jlfdez9 a écrit:

Pour ce qui est d'un usage correct de ce forum, dîtes-moi si j'ai posté mon message au mauvais endroit.
Je ne suis pas un "activiste" mais s'il s'agit de militer contre l'industrie pharmaceutique, en signant des pétitions ou en soutenant votre action, je veux bien vous prêter main forte. Dites-moi ce quoi faire.
Je me suis rendu sur les pages pétitions mais elles sont toutes passées de date.

https://benzo.forumactif.org/t2685-ce-forum-est-reserve-aux-activistes-activiste-c-est-quoi

bonne journée

michel