Sept somnifères bientôt déremboursés ?

bonsoir audrey   

Merci pour l'info, je ne savais pas.
La question est : vont ils le faire et est ce que cela va être utile ?
Espérons que oui.
Depuis 2007 (et depuis que je me bat), ou il y avait en France environ 7 millions de victimes, nous somme passé a 11, 5 millions....
Autant dire que je pisse dans un violon !

bonne soirée


michel

Merci Audrey, en espérant que cela permettra d'avancer pour une meilleure prise de conscience mais il faudrait arriver au remboursement des méthodes alternatives (une vraie prise en charge comportementale, l'hypnose, la sophrologie etc.....). Je suis persuadée que la solution serait là
Bises à toi.
Régine

Ils vont baisser le taux de remboursement mais à mon avis cela ne servira à rien, les somnifères sont sur le marché depuis de longues dates, ils ne coûtent pas grand chose.
Il n'y a qu'à voir en belgique ils l'on fait, cela n'a rien changé. De plus nous sommes le pays ou la consommation continue à grimper, donc on n'ai pas prêt de voir les choses changer   

Bonne soirée
Nadège

A partir du 1er décembre 2014, le taux de remboursement somnifères de la famille des benzodiazépines passe à 15%, contre 65% aujourd'hui.

Les spécialités hypnotiques à base de loprazolam (Havlane®), estazolam (Nuctalon®), zopiclone (Imovane®), lormetazépam (Noctamide®), nitrazépam (Mogadon®), témazépam (Normison®), zolpidem (Stilnox®) et ne seront plus prises en charge qu'à 15% à compter du 1er décembre. Médicaments "princeps" et génériques sont concernés.


http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-somniferes-le-remboursement-des-benzodiazepines-passe-de--a--14984.asp?1=1

Benzodiazépines hypnotiques et apparentés : pas au long cours

Les benzodiazépines hypnotiques et apparentés ne sont plus remboursables qu'à 15 % par la Sécurité sociale. Une mesure insuffisante pour décourager leur utilisation au long cours.


En France, fin 2014, le taux de remboursement par la Sécurité sociale a été modifié pour les benzodiazépines et les substances apparentées dans les troubles sévères du sommeil en cas d'insomnie occasionnelle ou transitoire. Il s'agit de : Havlane° (loprazolam), Imovane° et copies (zopiclone), Mogadon° (nitrazépam), Noctamide° et copies (lormétazépam),
Normison° (témazépam), Nuctalon° (estazolam), Stilnox° et copies (zolpidem).

En France, environ 4 millions de personnes ont pris un de ces médicaments en 2013. Chez les patients ayant eu un premier remboursement pour ces hypnotiques entre 2007 et 2012, un patient sur deux n'a eu qu'une dispensation ; mais environ un patient sur cinq a été traité en continu pendant plusieurs années.

Le profil d'effets indésirables des benzodiazépines et apparentés est chargé : somnolences, troubles de la concentration et de la mémoire, troubles cognitifs, confusions, chutes, dépressions, etc. Leur usage prolongé est associé à une diminution d'efficacité après 2 à 4 semaines d'usage quotidien, à des dépendances et à des syndromes de sevrage à l'arrêt, dont des rebonds d'insomnie.

Cette baisse de remboursement n'est qu'une demi-mesure. Aux pouvoirs publics de prendre des mesures concrètes : informer les patients sur les risques des médicaments hypnotiques et l'intérêt d'un arrêt progressif, promouvoir largement de meilleures solutions pour faire face à l'insomnie, imposer aux firmes la mise à disposition de conditionnements renfermant une quantité minimale de comprimés limitant l'usage prolongé, etc.

http://www.prescrire.org/fr/3/31/49867/0/NewsDetails.aspx

Mouai, à tous les coup, c'est pour les remplacer par d'autres médicaments ayant les mêmes effets.

On baisse le remboursement sur des médicaments qui sont en fin d'exclusivité, et on maintient le remboursement sur des nouveaux médicaments qui sont toujours protégés de la concurrence des génériques. Et généralement, les médicaments en question sont plus chers que les précédents.

bonsoir

La quasi totalité des AMM des benzos ont été accordés aux antidépreseurs ISRS, sauf épilépsie....
Qui sont effectivement beaucoup plus cher.

De toute façon, rien ne m'étonne plus de la part de ces criminels.

michel