sevrage effexor

Bonjour à tous,

Est-ce qu'on peut se sevrer d'un AD avant les fameux 6 mois lorsqu'on se rend compte qu'on est plus mal avec qu'avant d'en avoir pris (au bout de 4 mois) ou bien est-ce trop risqué ?

Pour moi, il s'agit d'effexor, qu'on m'a imposé en HDT et qui me rend très mal.

En HP je suis restée à 225 mg pendant 2 mois. Ils ont contre balancé l'effet trop stimulant en me donnant des anti-psychotiques.Puis arrêt brutal des anti-psychotiques qui me causaient des problèmes digestifs graves une semaine avant ma sortie, puis passage brutal de 225 mg d'effexor à 150 mg... (je n'ai rien ressenti physiquement, par contre mon moral en a pris un coup et j'ai eu des idées noires pendant un moment)

Je sais que le sevrage devrait se faire par palliers de 10% en comptant les billes. Mais est-ce risqué de le faire au bout de 4 mois de traitement (j'ai maintes fois répété aux psy que l'effexor me met comme si j'avais bu des litres de café depuis le début...même à 37,5 mg ; mais ils ne veulent rien savoir!)

Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il en pense svp? Merci par avance.

rebonjour

Pas de problème au bout de quatre mois.

Mais je pense que catherine viendra t'aider bientot.

michel

Merci pour ta réponse Michel,

Au bout de 4 mois, on est déjà accro, non ?

Avec Effexor 150, j'ai aussi lyxansia et noctamide.

Et avec tout ça je ne me sens pas bien du tout (en tout cas pire qu'avant traitement!)

Je vais attendre l'aide de Catherine, merci beaucoup!

A bientôt.

Certaines victimes sont dépendantes très rapidement et d'autres non.
On ne peut donc rien te dire la dessus.

Je pense malgrè tout que la majorité des victimes ne sont pas dépendantes au bout de quatre mois.

michel

Bonsoir,

Je prends effexor 150 mg + lyxansia 20 mg et noctamide 2 mg (j'ai destraitements de plus en plus lours depuis février 2012 suite à de l'anxiété liée au travail)

Effexor me stimule vraiment beaucoup trop.

Les psy que j'ai vus ont essayé de compenser cet effet hyper stimulant en me donnant de + en + de benzodiazépines et des anti-psychotiques, voire des AD en plus. C'est la spirale infernale...

Je souhaite redevenir moi-même (j'étais bien mieux avant le tout début des traitements)

Comment pourrai-je me sevrer d'effexor 150 mg ? (j'ai lu les conseils pour diminuer de 10% par paliers de 3 à 4 semaines mais ça va me prendre des mois...

Quelqu'un peut-il me conseiller?

Merci beaucoup!

Cordialement.

Bonjour à tous,

Je vous donne quelques nouvelles. Je suis passée de 150 mg d'effexor à 114.5 mg (-25%) sur indication de mon docteur homéopathe/ allopathe. Cela fait maintenant une semaine et je ne sens, pour l'instant aucun effet secondaire. Je pense que c'est sans doute normal de ne rien ressentir au début lorsqu'on diminue à partir de hautes doses de départ mais que ça doit être plus difficile par la suite et que je serai sans doute obligée de procéder à des diminutions beaucoup plus petites en comptant les billes à l'intérieur des gélules...( à l'hôpital on m'a diminué la dose d'un tiers de 225 mg à 150 mg sans que je ne ressente rien ).Je vais rester attentive aux réactions de mon système nerveux et de mon corps et écouter vos conseils aussi!
J'espère que le fait que je ne prends ces AD "que depuis" mars me permettra aussi de pouvoir m'en sevrer un peu plus facilement que si j'en avais eu depuis de nombreuses années...

J'espère que vous allez bien. Courage à tous ceux qui sont en cours de sevrage et mille merci aux membres du forum qui me donnent de précieux conseils et qui m'encouragent! ça permet de garder un bon moral! Prenez bien soin de vous!
Merci encore!
A bientôt!

Dédé

généralement pour le sevrage d'un anti dépresseur et selon mon expérience, cela met environ deux semaines à sentir les effets du sevrage.
Les deux premières semaines, on est bien et ensuite : insomnies, transpiration, tachychardie, et quelques jours après des idées noires.

Predns le temps de faire des paliers pas trop gros ( je dis cela car je n'ai pas encore réussi me sevrer ) mais la première fois on m'a fait un sevrage ) la barbare à 50 % de la dose et j'ai eu tout les symptomes ci dessus et après quelques semaines d'épuisement, j'ai replongé dans la dépression.

Bonjour Mollux,

Merci pour ta réponse!
Effectivement, pour l'instant, à J+9 de ma réduction de 25% je n'ai pas d'effet secondaire. Lorsque je suis sortie de l'HP, on m'a brutalement fait - 33 % et je n'ai rien ressenti non plus. Donc, de 225 mg, je suis passée à 114.5 mg en 2 mois.
Mon docteur souhaite me faire un prochain pallier de - 25% sur deux semaines début septembre (c'est à dire descendre à 75 mg ) et là, j'avoue que ça me fait peur... Crois-tu que je puisse quand même essayer de continuer de diminuer de 25 % si ce pallier-ci se passe bien (c'est à dire que si j'attends une 20aine de jours sans symptôme de sevrage) ou bien dois-je lui demander d'aller plus lentement (-10 ou -15 %)
Sachant que mon problème de base est de l'anxiété liée au travail (et non une dépression) et qu'en ce moment je suis en arrêt maladie...pour 6 mois .

De ton côté, de quel AD tentes-tu de te sevrer? Tes symptômes se sont-ils bien atténués à la reprise de la dose initiale?
Pour moi, il s'agit d'effexor LP. Beaucoup de témoignages vont dans le même sens : il paraît qu'il est très difficile de s'en sevrer et que ça cause beaucoup de symptômes très difficiles à supporter...J'ai un peu peur, je dois l'avouer ; mais en même temps, puisqu'il n'a fait qu'aggraver mon insomnie et mon anxiété (qu'il a fallu compenser par une grosse dose de benzos ...! ), je dois absolument l'arrêter...même si ça me prend plus de temps que prévu.

Où en-es tu de ton côté? Essaies-tu de nouveau de te sevrer?

En tous les cas, bon courage à toi! Merci encore pour ton message, je vais y aller tout doux et surveiller les effets de sevrage à plus long terme!

Biz

Dédé

A la base, mon problème sont les insomnies et l’anxiété généralisée. Bref, je suis un grand nerveux qui dort peu. J’ai pris du seroplex 10 mg pendant 7 ans, tout allait mieux et avec mon psy, on a décidé d’un sevrage. Par contre, pour elle, il n’y avait pas d’accoutumance aux anti -dépresseur.
Suite au sevrage beaucoup trop rapide, j’ai replongé. Même en reprenant la dose initiale, cela allait mieux, mais après, j’ai recommencé à déraper. : crisse d’angoisse, insomnie, etc. J’y ai perdu au passage mon mariage.
Je suis passé à l’effexor, tranxene et risperdal alors qu’avant, je ne prenais qu’un antidépresseur, maintenant je suis à toute une batterie de médicament. Maintenant que tout allait bien je suis au sevrage de l’anxiolytique pour l’instant ( je suis passé à une substitution au valium ) et du neuroleptique ( risperdal). Je vais passer au sevrage de l’effexor tout doucement une fois que j’aurais fini le sevrage de ces 2 produits ( c’est pas gagné pour l’instant).
Tu prends des benzos en même temps ?
Normalement, on se sèvre d’abord des benzos et ensuite de l’anti dépresseur. C’est ce que je suis en train de faire.
Tu fais comme tu le sens pour ton sevrage mais je te recommanderais de prendre le temps, et je dirais 10 % toutes les 3 semaines-1 mois. Après chacun a son métabolisme, le tout est avant le sevrage d’avoir une situation bien stable et posée et d’avoir tout les arguements et le soutien de tes proches. Moi, mes parents m’aident beaucoup, même s’il sont à 400 km de chez moi.

Re-bonjour "Mollux",

Est-ce que l'Effexor a un effet calmant sur toi? (pour tes anxiétés et pour tes insomnies) Parce que de mon côté, j'ai vraiment le sentiment qu'il me survolte depuis que je le prends. J'ai aussi essayé seroplex et stablon mais mes insomnies et mon anxiété ne diminuaient pas. Par contre, je me sentais mieux avec les anxiolytiques seuls. Mais ma généraliste m'a quand même prévenu que les benzos entraînent vite une forte dépendance: c'est pour cela qu'elle m'a prescrit un AD, pour traiter mon anxiété et mes insomnies.. et en me promettant que l'AD allait prendre le relais des benzos au bout de 3 à 4 semaines (ben, j'attends toujours le relais ).Mais ça a été de mal en pis...Plus mes doses d'AD augmentaient, plus mes doses d'anxiolytiques et d'hypnotiques ont augmentées en parallèle...Puis, en HP sous HDT, les psychiatres m'ont rajouté tout un tas de molécules : neuroleptiques (tercian), thymorégulateur (xeroquel), théralène...puis solian...Bref, la liste n'a fait que de se rallonger! Comme j'étais de plus en plus mal on m'a même proposé des électrochocs J'ai refusé! Au bout de 3 mois d'HP, j'ai montré patte blanche pour sortir de l'HP malgré tous ces traitements qui m'ont rendue très mal (perte de poids, insomnies....) Etlà je me suis précipitée sur mon ordi à la recherche d'informations!

Aujourd'hui je prends effexor à 114.5 mg+ lysanxia 10 mg x2 + noctamide 2 mg (- 1/3 car je le rogne, le lime...par paliers de 2 semaines aussi car je veux aussi m'en débarrasser de ce somnifère!!!)

Si j'ai commencé par me sevrer d'effexor, c'est parce que j'ai constaté que c'est depuis que je prends des AD que je me sens de plus en plus survoltée et insomniaque. De plus, mon problème (à la base) n'est pas une dépression mais de l'anxiété à cause de mon travail.

Je fais peut-être une erreur en commençant par l'effexor... Le problème, c'est que ne pouvant pas me sevrer de deux molécules en même temps , pendant tout le temps du sevrage d'effexor, je vais devoir rester avec mes doses de benzos qui sont équivalentes à 20 gouttes de lyxansia pour la journée + 20 gouttes - 1/3 pour la nuit...(si je substitue par lysanxia) c'est énorme!!!

Je me rends compte que je suis ressortie de l'HP complètement droguée...Moi qui n'ai jamais pris de médicaments pour quoi que se soit jusqu'à ce que ce truc m'arrive!!!

C'est vraiment moche que tu aies perdu ton mariage à cause de tout ça.

De mon côté, vu que mon mari m'a placée en HDT alors que je lui expliquais déjà que je sentais que les médicaments ne réglaient pas mes problèmes mais les aggravaient (au bout d'un mois de prise)... j'ai aujourd'hui beaucoup de mal à lui pardonner! Il reconnaît s'être trop fié aux médecins. C'est vrai que je n'étais vraiment pas bien du tout et que n'étant pas très informé des effets secondaires des médicaments, il ne pouvait pas trop savoir...Mais je lui en veux quand même de ne pas avoir su m'écouter à un moment où il était encore assez facile pour moi de me sortir de l'engrenage des médicaments et de m'avoir expédiée à l'HP où j'ai vécu 3 mois d'enfer. Mais nous faisons actuellement une thérapie ensemble pour essayer de régler ce "différent" (j'ai beaucoup de mal à lui pardonner; lui a beaucoup de mal à supporter mes symptômes) Nous avons 3 enfants: nous devons y arriver, j'espère que la psychothérapie nous aidera...

Je ne connais pas le risperdal. Comme neuroleptique, à l'HP, on m'a donné du tercian pendant presque un mois puis on me l'a stoppé net parce qu'il me causait des troubles digestifs trop importants. Je n'ai rien ressenti de spécial à son arrêt.

Je pense que tu as choisi la bonne voie en substituant par du valium. De mon côté, pour l'instant je supporte bien le lyxansia. Mais lorsqu'il va falloir le sevrer je vais partir de 40 gouttes pour le jour et peut-être plus si je n'ai pas réussi à jeter mon noctamide à la poubelle d'ici là!

Maintenant, mon mari et un Docteur me soutiennent dans ma démarche. C'est très important d'avoir des proches qui comprennent dans quel engrenage on est pris!
Le forum m'aide énormément : si je n'y avait pas eu accès, je crois que je n'aurais pas osé commencer quoi que ce soit ... ou bien fait des sevrages "sauvages" (j'ai essayé pour le lysanxia avant de connaître ce forum : première semaine R.A.S puis , l'horreur la 2ème semaine, j'ai vite compris )

Les infos, le soutien et les témoignages d'autres victimes de ces médicaments m'aident beaucoup!
J'espère que pour toi aussi c'est une aide!

Nous allons y arriver! Je te souhaite bon courage, tiens bon, tu es sur la bonne voie maintenant; courage!

Biz

Dédé

l'effexor, j'ai toujours pas compris l'effet qu'il faisait sur moi. Mon psy m'a dit qu'il devait me booster, mais je n'ai pas eu ces symptomes.
Toput juste, il doit me réduire l'anxiété mais, je préfèrais le seroplex, avec au moins, je dormais bien, la je suis obligé de prendre des benzos pour l'instant.

Moi aussi je suis insomniaque et je ne supprorte pas cela. Je tourne dans mon lit et je finis par m'énerver.
le risperdal est un peu comme le tercian , sauf qu'il fait moins grossir.

Moi aussi, j'ai l'impression d'être drogué et ne pas pouvoir me débarasser de ces merdes. J'ai aussi fait un sejour en hopital pendant 3 semaines et la ils te gavent de médicament. c'est ce que j'en ai retenu, je n'ai pas eu de soutien psychologique par contre la bas. c'est souvent le cas.

D'avoir un mari qui te soutient, cela doit aider. Coté de ma femme, elle m'enfonçait plutot et refusais de venir me voir avec les enfants.

Re-coucou,

Citation :

l'effexor, j'ai toujours pas compris l'effet qu'il faisait sur moi. Mon psy m'a dit qu'il devait me booster, mais je n'ai pas eu ces symptomes.

L'effexor me fait l'effet de litres de café+ anxiété X10 000!!! Aux doses maximales à l'HP au bout d'une semaine de traitement, alors sous xanax avec lequel je me sentais en terriblement manque vers 17H00, je me sentais si "à cran" et si mal que j'en ai fait une TS!

Pour tes problèmes d'insomnies le risperdal ne t'aide pas? Tes insomnies sont-elles liées à ton sevrage?

A l'HP, avec effexor dose maxi (225mg) j'étais obligée de prendre noctamide 2 mg (dose maxi) + 50 gouttes de théralène (les autres patients et les infirmiers ne comprenaient pas que je ne dorme toujours pas 3 h00 d'affilée avec tout ça!) Je somnolais plus que je ne dormais et me réveillais dans le "pâté"
Arrivée à la maison, réduction des doses d'effexor (quelques jours avant ma sortie d'HP. - 33% d'un coup sur ordonnance du psy) : j'en ai eu marre de ces affreuses nuits et des ces réveils dans le cirage (genre je ne peux pas dormir mais suis scotchée au lit à tourner et à virer ). Paradoxalement, j'ai diminué le théralène: quelques nuits difficiles (mais bon, je n'en étais plus à une près); puis petit à petit meilleure forme le matin en me réveillant. Puis je me suis attaquée au somnifère (noctamide): je rogne d'1/8 (c'est un comprimé sécable en 2)...Même scénario: au début de chaque diminution, quelques nuits difficiles, puis amélioration progressive du sommeil et plus de punch au réveil! Ce qui est paradoxal! Un généraliste m'a expliqué que les neuroleptiques et hypnotiques altèrent les rythmes du sommeil (ils le rendent artificiel): résultat, même si tu as l'impression de dormir...tu ne récupères pas bien et le matin tu te réveilles en mauvaise forme. Conclusion: se débarrasser au mieux de ces drogues! Avec patience et méthode!
Tant pis pour les réveils nocturnes: ne pas trouver ça anormal; se calmer le plus possible, faire le point de ce qui ne va pas puis se relaxer en respirant par le ventre et utiliser l'auto-hypnose (ben, moi, je n'y arrive pas ... ) c'est à dire : te remémorer des moments agréables, des lieux, des saveurs, des odeurs agréables: il paraît que notre cerveau est très fort pour pouvoir alors se remettre en état d'hypo-vigilance et se rendormir (ça, maintenant, j'y arrive alors qu'avant j'étais comme toi, je tournais et virais dans mon lit en m'énervant de plus belle!)

Conseils avant de dormir: activité calme, pas d'écran, pas de sport, pas d'excitant...genre lecture, lumière tamisée, exercices de relaxation, sophrologie, musique douce...
Ne pas avoir peur de passer une mauvaise nuit. Eviter les siestes la journée ou faire des micro-siestes de 20 min maxi.

C'est terrible les insomnies: je ne connaissais pas non plus avant tout ça!

Citation :

J'ai aussi fait un sejour en hopital pendant 3 semaines et la ils te gavent de médicament. c'est ce que j'en ai retenu, je n'ai pas eu de soutien psychologique par contre la bas. c'est souvent le cas.

C'est exactement ça: du gavage avec des tonnes de molécules jusqu'à frôler les doses toxiques! Ce sont eux les malades, pas nous (les psychiatres roulent en grosses cylindrées rutilantes, maintenant je sais pourquoi )
Quant au soutien psychologique: la veille de ma TS, j'ai expliqué à la psychologue du service que je n'en pouvais plus des effets de ces médicaments (une vraie torture) et lui ai dit que j'avais des idées suicidaires...Elle m'a regardée et m'a laissée repartir... Elle n'a jamais compris mon problème lié au travail: je pense qu'elle était "en cheville" avec le psychiatre: "prenez votre traitement, ayez confiance, si vous résistez les médicaments ne fonctionneront pas..." mais pour le reste elle ne m'a pas aidée du tout!!!!

Tu as dû vraiment en baver sans le soutien de ton épouse. Ne pas pouvoir voir ses enfants, ce doit être terrible. C'est aberrant de voir que des proches de ceux qui souffrent puissent se comporter de la sorte! (je ne leur souhaite pas de mal, mais un p'tit séjour en HP dans les mêmes conditions les ferait sans doute réfléchir)

Bon courage à toi, tiens bon , tout le monde sur le forum s'entre-aide, tu vas t'en sortir! Courage! Bonne soirée!

Bonjour,

Je donne quelques nouvelles.

Après un palier de 15 jours avec une (grosse) diminution de 25% de mes doses quotidiennes (sur conseil de mon "nouveau" médecin homéopathe), j'attaque un nouveau palier de - 10% cette fois (parce que 25% d'un coup, de nouveau, , ça me fait un peu peur vus les témoignages de beaucoup de personnes qui ont se sont sevrées d'effexor.

Donc, depuis début, juin je suis passée de 225 mg à 101mg d'effexor aujourd'hui.
Pour l'instant, je ne ressens rien de particulier (sauf que je me sens fatiguée, mais comme l'effexor a l'étrange pouvoir de me survolter, je pense que c'est logique ...et puis c'est peut-être un effet du changement pour mon SNC: il faut qu'il se réadapte!)

Pensez-vous que je puisse accélérer un peu mon sevrage d'effexor tout de même: au lieu de faire des paliers de 15 jours, ne faire que des paliers de 10 jours ? (j'ai lu que les effets secondaires de sevrage des AD a souvent lieu de j+ 1 à j+ 10 )

Je suis toujours à 20 mg de lyxansia (c'est à dire 40 gouttes par jour ) dans la journée ( c'est peut-être aussi ça qui me rend un peu dans le pâté ? )

Du côté du noctamide: je suis assez contente de moi : (il faut bien s'encourager...) de 2 mg de noctamide + 50 gouttes de théralène début juin avec lesquelles je ne dormais que très peu et surtout très mal (en me réveillant complètement à côté de mes souliers le matin ); j'en suis à 1 mg de noctamide en dormant....mieux (en fait je le lime depuis deux mois de façon à ce que ce soit progressif je sais bien que ce n'est pas une méthode très recommandée, mais j'en ai vraiment assez d'avoir ce sommeil préfabriqué avec cette m....... alors que moins j'en prends, mieux je me sens reposée...

En tous les cas, plus je lis les témoignages sur le forum et sur internet...plus je pense aux personnes que je connais qui sont aussi sous psychotropes, plus je suis en colère contre le milieu psychiatrique, toutes ces personnes qui nous gavent de médicaments dangereux, qui nient les phénomènes de sevrage, qui nous mentent en nous mettant en danger!(14 jours de prescription légale d'hypnotiques: ma mère en prend depuis 16 ans !!!! et moi depuis 4 mois... ) ça veut dire quoi "légal" dans notre pays????

Si je les avais écoutés, je serai , en plus de mon traitement actuel, sous solian (anti-psychotique) et sous valdoxan (soit disant pour me sevrer du noctamide!) Et je m'étonne encore d'avoir pu me passer de toutes les m...qu'ils m'ont fait avaler (de force) à l'HP (xeroquel, tercian....) Ils sont vraiment dangereux!

Voila les nouvelles...

J'espère que de votre côté tout va pour le mieux. Beaucoup de posts que je lis sur le forum m'interpellent (tous ces membres qui souffrent des effets du sevrage ); mais m'encouragent aussi à poursuivre mon sevrage de tous ces médicaments

Bises à tous, et courage, nous allons y arriver!

Dédé