Bonjour à tous et à toutes,
Je suis peut-être blonde, mais le lien sur lequel j'ai cliqué pour signer la pétition internationale me ramène à un site Web qui n'existe plus (THE END), faute de moyens. Au fait, pour ceux et celles qui ne vivent pas au Québec, quand on traite, par misogynie, une femme de blonde, c'est qu'on dit qu'elle n'est pas très intelligente. J'ignore d'où ça vient!
Voilà plus de trois ans que j'attends de signer cette pétition et j'y tiens beaucoup. Pour faire une histoire courte, j'ai fait un bref évènement psychotique il y a plus de trois ans à cause de tout le stress que j'ai vécu dans ma vie. J'ai essayé une page et demi de médicaments, dont Ativan, qui m'a donné des idées suicidaires. Une chance que j'avais un conjoint à l'époque! Je me suis raccroché à lui. Quand j'ai décidé d'arrêter tous ces médicaments qui me bousillaient, la psychiatre m'a suivie pendant quelques mois et m'a laissé partir sans avoir le courage de me dire : « Je ne peux plus rien faire pour vous». Ce fut un nouvel abandon de notre système de santé classique québécois. C'est alors que je vous ai trouvé, chers amis du forum. Sur vos recommandations, j'ai décidé de me remettre aux produits de santé naturel pour vaincre mes angoisses et mes troubles de sommeil, que j'ai toujours d'ailleurs, trois ans plus tard. J'ai aussi perdu ma vue et je suis traductrice agrée. J'ai dû me réorienter. Ce n'est pas une mauvaise chose : je crée mon auberge, dans le secteur d'Aylmer de Gatineau. Elle s'appelle L'Auberge bleue. J'espère l'ouvrir en septembre 2017.
Je souhaite signer cette pétition pour dénoncer les effets secondaires de ces médicaments qui, selon moi, ne devraient pas exister. Que notre dénonciation serve à ce que d'autres ne les prennent jamais.
J'en profite pour vous remercier tous et toutes de votre soutien inéluctable pendant ces années difficiles. J'ai perdu la vue, je dors mal, mais je suis vivante et ai réussi à me sevrer complètement de ces médicaments vraiment préjudiciables.
Longue vie au forum et à vous tous et toutes.
À ceux et celles qui combattent, ne lâchez pas! Je suis la preuve vivante et trépignante qu'on peut s'en sortir! Mais par pitié, qu'on arrête d'administrer ces médicaments!
Namaste