PRINCIPES DE SANTE – Le journal de la médecine naturelle
Prozac, Deroxat and co : drogues sur ordonnace
5 janvier 2012
De nombreux patients se plaignent de ne pouvoir arrêter leur traitement par les antidépresseurs de la classe de ISRS (inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine) et pour certains même, de ne pouvoir simplement diminuer la posologie sans souffrir immédiatement d'un syndrome de sevrage typique. Une affirmation que l'industrie pharmaceutique n'a jamais cessé de minimiser.
Une étude danoise vient de donner raison aux patients en démontrant que les ISRS avaient la même toxicité que les benzodiazépines (BZD), la plus importante famille d'anxiolytiques.
Alors que les pouvoirs publics de nombreux pays occidentaux ont émis des instructions à l'attention du corps médical pour une prescription prudente des BZD, rien de tel n'existe encore pour les ISRS.
Aussi, si votre médecin a l'intention de vous prescrire un antidépresseur, demandez-lui d'éviter les ISRS. Rappelons que les ISRS commercialisés en France sont les suivants : citalopram (Seropram), escitalopram (Seroplex), fluoxétine (Prozac), fluvoxamine (Floxyfral), paroxétine (Deroxat, Divarius) et sertraline (Zoloft).
Margrethe Nielsen et coll. : dans Addiction, octobre 2011.
En ce qui concerne le dernier paragraphe, je dirais, plutôt : "ne vous laissez jamais prescrire des antidépresseurs, anxiolytiques ou autres somnifères !!!"