ça, ça me glace le sang !

ça m'énerve de voir l'emprise qu'à la fondation de Nant (hôpital psychiatrique) sur la riviera vaudoise. http://www.nant.ch/

Les psychiatres de cet hôpital ont ruinés plus de 13 ans de ma vie et maintenant, je constate qu'ils ont de plus en plus de pouvoir dans mon canton (en Suisse).

Je lis le journal et je vois qu'ils ont mis en place un numéro d'urgence où tout le monde peut appeler s'il se sent un peu déprimé.

Ils sont même passé au téléjournal il y a une semaine. Ils vont ruiner des tas de vies.

Il y a quelques mois ils ont également ouvert un centre de consultations pour adolescents à 5 km de chez moi. Cela me fait extrêmement mal de savoir qu'ils vont ruiner la vie d'autres adolescents ...

Je ne sais pas quoi faire... Je me sens si petite, si insignifiante face à cette toute puissante psychiatrie.

Le psychiatre qui m'a administré de force mes premiers psychotropes a quant à lui ouvert une consultation en psychogériatrie le 1er novembre 2010 dans une clinique très réputée de la riviera vaudoise.
Cette clinique est plus connue pour ces riches clients qui viennent y subir des chirurgies esthétiques.

Comment est-il possible qu'il ait pu y ouvrir une consultation en psychiatrie pour personnes âgées???

Il s'attaque toujours aux plus vulnérables: les ados et les vieux !!! C'est pitoyable !

La place qu'a pris la psychiatrie dans notre société me fait peur.

Les psychiatres ruinent des vies et personne ne les puni.

Mais que peut bien devenir une société dans laquelle on laisse des gens agir ainsi et prendre de plus en plus de pouvoir!

Tout ça m'attriste et me désespère parfois, mais je ne perds pas espoir d'un jour voir le peuple se soulever et dire qu'il en a assez.

Tu as bien raison de pousser ton coup de gueule, malheureusement en France on ne fait pas mieux, ils font passer des lois en catimini sans que personne ne soit au courant, notre très cher président et son gouvernement voulaient mettre les gamins sous ritaline.

bonsoir

Ben...oui en Frace ce n'est pas mieux...

Je pense que c'est partout pareil, malheureusement...

bonjour carole

En France en plus, il me semble que les psychotropes sont prescrits en grande majorité par les généralistes ! (90% je crois...)

michel a écrit:

bonjour carole

En France en plus, il me semble que les psychotropes sont prescrits en grande majorité par les généralistes ! (90% je crois...)

Oui, ça ça devrait quand même être possible de le faire changer!
C'est déjà grave quand ce sont les psychiatres qui les prescrivent, mais quand tout le monde peut aller chez son généraliste et se faire prescrire un psychotrope pour une petite déprime, ça devient très inquiétant. Car qui n'a jamais connu un passage à vide?

Quand on regarde les émissions de TV, on s'aperçoit que les français sont les champions toutes catégories de la consomation de psychotropes!

Il n'existe pas de loi qui interdise aux généralistes de prescrire des psychotropes?

bonjour carole

Oui la France est championne du monde en matière d'empoisonnements médicaux !
(avec la Belgique je crois...)

Hélas non, il n'existe aucune réglementation interdisant aux généralistes de prescrire ces merdes.

Mais tu sais...les benzos ne sont que des arbres (des gros...quand même) qui cachent une forêt :

http://dangermedicaments.spaces.live.com

michel a écrit:

bonjour carole

Oui la France est championne du monde en matière d'empoisonnements médicaux !
(avec la Belgique je crois...)

Hélas non, il n'existe aucune réglementation interdisant aux généralistes de prescrire ces merdes.

Mais tu sais...les benzos ne sont que des arbres (des gros...quand même) qui cachent une forêt :

http://dangermedicaments.spaces.live.com

Oh, je connais tout ça !!!!

Je suis tombée sur tes sites lors de mes recherches, parce que tu les as bien référencés !

J'ai aussi lu les livres de la journalsite Sylvie Simon.

Interview de Sylvie Simon sur les vaccins https://www.youtube.com/watch?v=JsoNDl-Ku-4

Légende de la vidéo: "Parce que préserver sa santé c'est d'abord s'informer..."

Une petite parenthèse, mon fils a fait une sacrée réaction au ROR, le pédiatre de l'époque ne nous a pas cru, du coup je ne lui ai jamais fait faire le rappel. Je suis devenue d'ailleurs anti-vaccins, quel qu'il soit.

@ Nicole

Comme quoi les médecins sont très mal formés et informés !

....

Je pense que c'est la dernière phrase de l'interview de Sylvie Simon qu'il faut bien retenir:

"Il n'y a qu'une chose qu'on a à éradiquer sur la Terre, c'est la peur. [...] Une fois que les gens n'auront plus peur, ils ne seront plus malades!"

Nicole a écrit:

Une petite parenthèse, mon fils a fait une sacrée réaction au ROR, le pédiatre de l'époque ne nous a pas cru, du coup je ne lui ai jamais fait faire le rappel. Je suis devenue d'ailleurs anti-vaccins, quel qu'il soit.

Je ne pense pas qu'il ne t'ait pas cru, c'est simplement le négationnisme systèmatiques des effets secondaires des saloperies qu'ils prescrivent !
C'est la même chose avec les erreurs dans le hopitaux...ça n'existe pas !

Carole (Suisse) a écrit:

Oh, je connais tout ça !!!!

Je suis tombée sur tes sites lors de mes recherches, parce que tu les as bien référencés !

J'ai aussi lu les livres de la journalsite Sylvie Simon.

Interview de Sylvie Simon sur les vaccins https://www.youtube.com/watch?v=JsoNDl-Ku-4

Légende de la vidéo: "Parce que préserver sa santé c'est d'abord s'informer..."

Je suis très heureux que mes blogs (autre que sur les benzos) aient servi à informer quelqu'un sur ce forum
En général, ça n'interesse personne ici

Pourtant je ne fais, comme sylvie Simon, que de répéter aux membres de s'informer...mais cela ne sert strictement à rien..

michel a écrit:

Carole (Suisse) a écrit:

Oh, je connais tout ça !!!!

Je suis tombée sur tes sites lors de mes recherches, parce que tu les as bien référencés !

J'ai aussi lu les livres de la journalsite Sylvie Simon.

Interview de Sylvie Simon sur les vaccins https://www.youtube.com/watch?v=JsoNDl-Ku-4

Légende de la vidéo: "Parce que préserver sa santé c'est d'abord s'informer..."

Je suis très heureux que mes blogs (autre que sur les benzos) aient servi à informer quelqu'un sur ce forum
En général, ça n'interesse personne ici

Pourtant je ne fais, comme sylvie Simon, que de répéter aux membres de s'informer...mais cela ne sert strictement à rien..

A la décharge des personnes du forum qui ne se sont pas informées à fond, c'est que c'est pratiquement impossible de se concentrer quand on est en sevrage.

Je n'ai réussi à me documenter complètement sur ce sujet seulement après avoir vécu une année sans prendre une goutte de benzodiazépine.

C'est ça qui est vicieux, c'est que lorsqu'on est en pleine dépendance, on perd beaucoup de nos facultés (concentration, capacité à lire, raisonnement, ...) et on est incapable de s'informer.

Je pense qu'il y aura toujours beaucoup de personnes qui seront incapables de voir le mal que leur font ces substances et les médecins, parce qu'elles se trouveront dans l'impossibilité de s'informer de ce qui leur arrive.

C'est malheureux à dire, mais les seules personnes qui sont capables de s'informer, ce sont celles qui ne prennent pas de substance qui altère leur facultés cognitives et les personnes qui ont vécus des drames (dépendance, erreurs médicales, ...) et qui s'en sont sorties. Les premières ne penseront pas à s'informer, car ne se sentant pas concernées et les secondes s'informeront pour comprendre ce qui leur est arrivé. Entre deux, les personnes dans la "merde" médicale sont incapables de s'informer complètement à cause de leur souffrance, de leur mal-être et des effets pervers qu'ont sur elles les produits qu'elles prennent.

Quand on est mal, on est mal et on ne pense pas à s'informer plus qu'on en a besoin (on ne peut pas d'ailleurs à cause des effets secondaires des benzodiazépines). On prend les informations dont on a besoin et on laisse "le superflu".

Est-ce que tu vois ce que je veux dire?

A+
Carole

Merci Carole, de venir à notre secours, nous connaissons Michel maintenant et nous ne lui en tiendrons pas rigueur, chacun fait ce qu'il peut.

Merci Carole et Michel.

Nicole a écrit:

Merci Carole, de venir à notre secours, nous connaissons Michel maintenant et nous ne lui en tiendrons pas rigueur, chacun fait ce qu'il peut.

Merci Carole et Michel.

@ Nicole

Je suis passée par là et je sais ce que c'est de ne plus arriver à lire.

Bisous

Je sais par exemple que très peu de personnes liront mon témoignage en entier, même si je suis sûre que cela les intéresse.

Les personnes en sevrage ont plus besoin de réponses à leurs questions personnelles.
Il est plus important de leur répondre personnellement que de les renvoyer sur des sites trop fournis en informations.

Elles ont besoin d'une réponse rapide quand elles sont en plein sevrage. Par la suite, elles iront certainement lire tous les sites qui les concernent.

Tes sites sont super complets, mais peut-être un peu trop pour des personnes en sevrage qui risquent de paniquer en voyant tout ce qui peut leur arriver.

Je pense que c'est mieux de laisser à chacun sa manière de gérer l'information pendant son sevrage.

Après, par contre, personne ne peut être excusé de ne pas s'informer sur toutes les questions de santé qui le touche et touche la société.

C'est à ce moment que toute l'information que tu as pu réunir pendant des années sur tes sites entre en jeu.

Ce qui serait bien, c'est de pouvoir faire de la prévention. Mais c'est dur, vu la désinformation qui est faite au sujet de la dépression, des problèmes de sommeil, de l'anxiété, etc...

Les média véhiculent une image de la psychiatrie et ses traitements médicamenteux trop lisse: "Vous avez les premiers signes d'une dépression, consultez! On a des médicaments pour vous aider!"
Et les premiers signes de dépression dont ils parlent ce sont une baisse de moral et un manque d'entrain...

C'est à ce niveau qu'il faudrait intervenir. Il faudrait arriver à mieux informer les gens qui n'ont pas encore eu à faire à la psychiatrie ou aux médicaments qu'elle propose.

C'est utopique, je sais! On ne sera jamais aussi puissant que les lobbies pharamceutiques et les gens bien portants nous prendrons toujours pour des malades puisqu'on a été dépendants pendant des années. Ils ne penseront pas que ça puisse leur arriver. Ils ne se reconnaîtront pas en nous...

J'ai tenté de dire à mon beau-père de ne pas commencer à prendre des antidépresseurs à cause du risque de dépendance notamment. Il ne m'a pas écouté et a commencé à prendre des antidépresseurs. Au bout de six mois, il a voulu arrêter d'en prendre et il s'est rendu compte que ce n'était pas si facile que ça.
Il est venu me voir pour avoir de conseils. Il m'a d'abord avoué qu'il pensait que moi j'avais développé une dépendance parce que je n'avais pas assez de volonté, mais qu'il était sûr que lui ne se laisserait pas avoir et ne développerait pas une dépendance, parce qu'il était plus volontaire que moi.
Il a réussi à se sevrer en quelques mois.

Mais cette petite histoire montre bien comme les personnes qui ne sont pas passés par là nous voient comme des gens faibles et sans volonté auxquels il ne faut pas se fier.

Toutes nos mises en garde ne sont pas prises au sérieux, parce qu'on passe pour des personnes faibles, malades et sans volonté...

C'est moche, mais c'est comme ça.

Bonne journée à tous,
A bientôt,
Carole

Carole (Suisse) a écrit:

Les personnes en sevrage ont plus besoin de réponses à leurs questions personnelles.
Il est plus important de leur répondre personnellement que de les renvoyer sur des sites trop fournis en informations.

Elles ont besoin d'une réponse rapide quand elles sont en plein sevrage. Par la suite, elles iront certainement lire tous les sites qui les concernent.

née à tous,
A bientôt,
Carole

bonjour carole

Le grand problème est que peronne ne veux le faire....
Il y a beaucoup de demande et aucune offre...


michel

Oui, je connaissais cette vidéo.
Très bien en effet.

Dommage que sylvie Simon ne parles pas des psychotropes.... !

Carole (Suisse) a écrit:

Toutes nos mises en garde ne sont pas prises au sérieux, parce qu'on passe pour des personnes faibles, malades et sans volonté...

Carole

Je pense que tu te trompes un peu.
Les benzos sont prescrites pour la douleur, l'arrêt du tabac (n'importe quoi !), après une opération, pour des acouphènes, pour un surmenage, pour une rage de dent...

Beaucoup de victimes ne sont pas faible du tout !
Contrairement à ce que l'on pourrait croire sur ce forum. (et je pense que cela effraye un peu les gens d'ailleurs...)

michel

michel a écrit:

Carole (Suisse) a écrit:

Toutes nos mises en garde ne sont pas prises au sérieux, parce qu'on passe pour des personnes faibles, malades et sans volonté...

Carole

Je pense que tu te trompes un peu.
Les benzos sont prescrites pour la douleur, l'arrêt du tabac (n'importe quoi !), après une opération, pour des acouphènes, pour un surmenage, pour une rage de dent...

Beaucoup de victimes ne sont pas faible du tout !
Contrairement à ce que l'on pourrait croire sur ce forum. (et je pense que cela effraye un peu les gens d'ailleurs...)

michel

Bonjour Michel,

Je sais que les benzodiazépines sont prescrites pour tout et n'importe quoi.

Je pense par contre que tu m'as mal comprise. Je n'ai jamais dit que les victimes étaient faibles. Ce que je voulais dire, c'est que les personnes qui ne connaissent pas ces substances et qui voient des personnes comme nous devenues dépendantes physiquement à ces produits, croient que la dépendance que nous avons développée est uniquement psychologique et que si nous avons développé une telle dépendance (psychologique), c'est parce que nous sommes des personnes faibles, ce qui est totalement faux!

Je voulais vraiment parler de l'image que les gens ont des personnes dépendantes aux psychotropes. Les gens ne savent pas que notre dépendance est physique et que cela n'a rien à voir avec un manque de volonté ou une faiblesse quelconque.

Nous sommes des personnes très fortes, parce qu'il faut une sacrée volonté et un courage énorme pour arriver à se sevrer de ces substances.

Malheureusement, les personnes de notre entourage ne le voient pas comme ça. J'avais pris l'exemple de mon beau-père qui malgré mes mises en garde avait pris des antidépresseurs. Il était tellement certain que ma dépendance était uniquement psychologique qu'il n'a pas voulu me croire quand je lui parlais de dépendance physique. Il me prenait pour quelqu'un de faible, incapable de résister à l'envie de prendre des médicaments. Il me prenais pour quelqu'un dont l'avis ne vaut pas grand'chose.
Ce n'est qu'après avoir lui-même développé une dépendance physique aux antidépresseurs, qu'il a réalisé à quel point j'avais été forte. Depuis ce jour, il me voit sous un autre jour: Mon avis compte!

J'avais pris cet exemple pour montrer que notre parole est mise en doute parce que trop souvent on est pris, à tord, pour des personnes faibles et sans volonté qui sont dépendantes psychologiquement aux psychotropes. On a beau dire que notre dépendance est aussi et surtout physique, personne ne nous croit.

Nous sommes des personnes très fortes, mais notre parole est presque toujours remise en doute par les gens qui ne connaissent pas les psychotropes et qui se fient à ce que leurs disent les fabriquants de médicaments et les médecins.

Voilà, j'espère avoir été plus claire dans mes propos

Bonne journée à tous.

michel a écrit:

Carole (Suisse) a écrit:

Les personnes en sevrage ont plus besoin de réponses à leurs questions personnelles.
Il est plus important de leur répondre personnellement que de les renvoyer sur des sites trop fournis en informations.

Elles ont besoin d'une réponse rapide quand elles sont en plein sevrage. Par la suite, elles iront certainement lire tous les sites qui les concernent.

née à tous,
A bientôt,
Carole

bonjour carole

Le grand problème est que peronne ne veux le faire....
Il y a beaucoup de demande et aucune offre...


michel

Si, nous

Toi, pour les réponses concernant le sevrage à proprement parlé. Tu es le technicien du sevrage!

Moi, pour les réponses concernant les questions du type: Y a-t-il une vie après le sevrage? Je suis la conseillère morale!

Toutes les personnes en sevrage sur ce forum, pour le soutien mutuel, pour répondre rapidement aux personnes qui se sentent seules et désemparées et qui ont besoin de savoir que quelqu'un les écoute, les comprend et leur répond à toutes heures de la journée!

Continuons à répondre à la demande, nous sommes les seuls à le faire!!!

Bonjour Carole, et bonjour Michel, et à tout le forum

J'ai fait passer ce message ce matin chez docti, sur deux sujets différents : anxios..., et dépendance aux médicaments :
(j'espère que les membres de notre forum, essaierons de le faire sans pour autant se disputer avec leurs médecins, car malheureusement on en a encore besoin)

" Sujet :
A tous ceux qui souffrent d'une dépendance aux anxios..
n°238086


Posté le 05-12-2010 à 10:37:24

faites passer cette vidéo auprès de vos généralistes, psychiatres :

https://www.youtube.com/watch?v=cSbj7UZuX3c

Plus il y aura de gens actifs, plus l'impact sera important.

Pensez aussi à leur faire lire les notices :
"DUREE :

- Le traitement doit être aussi bref que possible. L'indication sera réévaluée régulièrement surtout en l'absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).

Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l'état du patient."

"TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE :
L'effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.

- DEPENDANCE :
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.

Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :

. durée du traitement,

. dose"

Merci."

Bon dimanche à tous, et pour tous ceux qui le peuvent n'oubliez pas : aérez vous.

Bonjour nicole et Carole,

Nous n'avons plus de nouvelles de vous et je m'inquiète,le forum est large et je n'ai peut être pas suivi toutes les infos.

Comme dit Carole pas facile de se concentrer quand on est en sevrage(et je prends tellement de saloperies depuis 1987)et quand on a un certain âge c'est encore plus dur.

Nicole et carole,je me fais vraiment du souci.

A bientôt de vos nouvelles,bises amicales,Dominique

Bonjour Dominique,

C'est vraiment très gentil de t'inquiéter de notre sort!
En ce qui me concerne, je vais bien

J'ai juste pris un peu de distance par rapport au forum, car cela puisait toute mon énergie. C'est dur de voir les gens souffrir et se sentir impuissant à les aider.

Je sais bien qu'on ne peut pas obliger les gens à faire les bons choix, mais c'est toujours très difficile de les voir choisir la mauvaise route. Quand on est passé par là, qu'on a soi-même fait les mauvais choix par manque d'informations et qu'on a perdu des années à suivre la mauvaise voie, on aimerait bien pouvoir épargner ces années de souffrances à ceux qui se retouvent au même endroit et à qui on peut maintenant fournir le bon itinéraire.

Voilà, réexpliquer cinquante fois la même chose et voir que les gens choississent systèmatiquement la solution opposée qui les replonge dans la souffrance, pour moi, c'est trop dur à gérer.

Je pense que les personnes qui auront vraiment l'envie de s'en sortir sauront se prendre en charge. Elles s'informeront au maximum sur ce qui leur arrive et chercheront à savoir comment les personnes qui sont déjà passées par là s'en sont sorties. Elles évitront ainsi les pièges classiques et feront les bons choix dans les moments critiques.

Le forum regorge d'informations utiles, que ce soit sur le sevrage lui-même, sur l'incompétence des psychiatres en matière de médicaments psychotropes ou encore sur les diverses méthodes qui permettent de faire face aux symptômes de sevrage prolongé, tout y est. Celui qui veut s'en sortir dispose de toutes les informations nécessaires, maintenant, à lui d'en faire bon usage.

J'essaie de reprendre le cours de ma vie. J'ai commencé à donner des cours privés d'informatique à plusieurs personnes de mon village et cela me plaît bien. J'envisage également de reprendre une formation universitaire.

J'ai encore quelques soucis liés aux maltraitances psychiatriques que j'ai subies adolescente. J'envisage d'avoir recours à des séances d'EMDR pour les régler. Je cherche continuellement à améliorer ma qualité de vie et je pense que j'y parviens plutôt bien.

Prends bien soin de toi, Dominique!

Je t'embrasse!
A bientôt,
Carole