Infos et entraide au sevrage des benzos : RESERVE AUX ACTIVISTES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Infos et entraide au sevrage des benzos : RESERVE AUX ACTIVISTES

INFORMATIONS PSYCHOTROPES ET MEDICAMENTS, SEVRAGE DES PSYCHOTROPES, ENTRAIDE, LUTTE CONTRE LES PRESCRIPTIONS DE PSYCHOTROPES, INFORMATIONS SANTE, INFORMATION DES VICTIMES, MEDICAMENTS DANGEREUX...
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Les sept péchés du psychiatre

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Les sept péchés du psychiatre Empty
MessageSujet: Les sept péchés du psychiatre   Les sept péchés du psychiatre Icon_minitimeLun 22 Fév - 11:16

Les sept péchés du psychiatre (Article du Docteur Alain Bottéro)
"Les sept péchés du psychiatre
(Alain Bottéro)


Le journal de l'Association Américaine de Psychiatrie Psychiatric Services publie régulièrement dans sa tribune intitulée personal accounts des témoignages de patients qui font part de leur expérience des soins psychiatriques. La plupart de ces récits sont poignants, qui évoquent des vies de souffrance, de lutte, d'incompréhension, d'échec ; certains, plus vigoureux, en profitent pour dire leur fait aux psychiatres. Betty Blaska fait partie de cette catégorie combative. Affichant vingt ans de psychiatrie lourde (dont pas moins de treize hospitalisations, au cours desquelles elle a eu largement le temps de partager ses impressions avec celles d'innombrables compagnons d’infortune), elle ne mâche pas ses mots. Sans rejeter en bloc toute assistance psychiatrique (elle admet même avoir eu sa vie sauvée par une psychiatre particulièrement dévouée), elle dresse la liste de ce qu'elle considère les sept erreurs les plus couramment commises par les prescripteurs de psychotropes à l'égard de leurs patients. Sa requête mérite d'être entendue et méditée...

Erreur n°1 : se tromper de prescription à la suite d'une erreur de diagnostic. Ce fut son cas : un trouble thymique malencontreusement étiqueté schizophrénie, avec toute l'aggravation qui devait résulter d'un traitement longtemps inadéquat. Etant donnée l'insidieuse puissance des neuroleptiques, l'erreur coûte généralement cher aux victimes qui se trouvent embarquées malgré elles sur l'interminable tapis roulant des prises en charge psychiatriques neuroleptisées.

Erreur n°2 : avoir la main trop lourde en matière de posologie, avec pour résultat que les complications iatrogènes finissent par occuper le devant de la scène et obvier aux effets thérapeutiques recherchés.

Erreur n°3 : une propension excessive au bricolage psychotrope. Un premier médicament tarde à agir, on le "potentialise" par un second. Rien ne se passe, on y adjoint un troisième. Surviennent des effets indésirables, autant de "correcteurs" alourdissent un peu plus encore une prescription déjà bien chargée… Sans parler des associations purement symptomatiques, dans lesquelles l'anxiété relève d'un psychotrope, le délire d'un autre, la dépression d'un différent encore, l'instabilité d'un quatrième, l'insomnie d'un cinquième, etc. Quel malade ne sort pas, de nos jours, d'un service de psychiatrie universitaire en vue avec ses vingt ou vingt-cinq comprimés à avaler du matin au soir ?

Erreur n°4 : minimiser systématiquement les effets secondaires ressentis par les patients. S'il est une observation répétée dans les HP, c'est bien l'écart considérable de tolérance qui se manifeste entre les psychiatres et leurs patients vis-à-vis des effets extra-pyramidaux…

Erreur n°5 : dévaluer l'expérience que possèdent certains patients à l'égard de leurs symptômes, alors que celle-ci, prise au sérieux, constitue le moyen le plus sûr pour le médecin d'établir la relation de confiance qui permette que tous les efforts se conjuguent.

Erreur n°6 : décourager l'envie, légitime, des patients d'en savoir plus sur leur maladie et leurs traitements.

Erreur n°7 : s'en tenir à ce que Betty Blaska appelle une "relation d'ordonnancier". Rien de plus humiliant, pour celui qui souffre, de constater que l'essentiel de ce qu'il s'efforce de communiquer avec difficultés n'atteint pas un médecin soucieux de délivrer son ordonnance pour en terminer au plus vite.

Comment se prémunir d'erreurs si communes ? Pour Betty Blaska, il n'existe qu'une seule façon : partager la responsabilité des décisions thérapeutiques avec les patients. "La guerre ! c'est une chose trop grave pour la confier aux militaires", disait Clemenceau. Blaska prononcerait bien la même sentence sur les psychiatres et la souffrance psychique.

Geller J.L. Psychiatric Services 2000 ; 51 : 713-716."

La source de cet article est sur : http://www.neuropsychiatrie.fr/numero-article.asp?pId_art=291&pId_num=2…

Bonne Lecture Françoise affraid
Revenir en haut Aller en bas
marianne

marianne


Messages : 43
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 41
Localisation : Paris

Les sept péchés du psychiatre Empty
MessageSujet: Re: Les sept péchés du psychiatre   Les sept péchés du psychiatre Icon_minitimeDim 7 Mar - 1:51

Merci pour ces informations, je trouve ce témoignage extrêmement juste, malheureusement :/
Revenir en haut Aller en bas
http://benzombie.blogspot.com
 
Les sept péchés du psychiatre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sept somnifères bientôt déremboursés ?
» Recherche de psychiatre
» Un an de prison avec sursis pour la psychiatre d'un patient meurtrier

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Infos et entraide au sevrage des benzos : RESERVE AUX ACTIVISTES  :: Votre espace d'échanges sur les thèmes les plus divers :: Coups de gueule-
Sauter vers: